Dans « Toonsylvania » sur Game Boy Color, une expérience scientifique au château du maléfique docteur Vic Frankenstein tourne mal, provoquant l’explosion d’un des serviteurs du docteur. Les membres du malheureux sont dispersés aux quatre coins du château, et c’est à vous de les retrouver pour ressusciter ce serviteur. La mission est loin d’être facile, car le château est un véritable labyrinthe peuplé de créatures sombres et de redoutables boss.
Malheureusement, ce scénario est plutôt mince, et ne sert que de prétexte à un jeu de plates-formes des plus classiques. Ubi Soft a peut-être fait un mauvais pari en exploitant cette nouvelle licence, tirée d’une série télévisée du même nom qui a été annulée faute d’audience. Les personnages du jeu manquent cruellement de charisme. Le héros bossu se traîne péniblement à travers les niveaux, et les jeunes joueurs risquent de se sentir rapidement dépassés par une quête interminable et sans grand intérêt, faite de recherches de clés, d’interrupteurs et de portes.
Bien que le jeu propose 15 niveaux vastes, assurant une durée de vie conséquente, et que la réalisation technique soit de qualité, ces aspects ne suffisent pas à sauver le titre. Les développeurs, malgré leurs efforts, n’ont pas réussi à insuffler la vie nécessaire au jeu, et plusieurs erreurs regrettables se manifestent dès les premières minutes de jeu. Par exemple, le héros dispose de deux armes pour combattre : son poing et des projectiles en forme de crânes. Cependant, lorsque l’on appuie sur le bouton d’action, l’arme utilisée est déterminée de manière totalement aléatoire, rendant le combat imprévisible et frustrant.
En conclusion, « Toonsylvania » sur Game Boy Color échoue à captiver. Malgré une réalisation technique correcte et une durée de vie appréciable, le manque de charisme des personnages, la quête fastidieuse et les erreurs de gameplay en font un titre difficile à recommander.