Ce Spinout, on peut dire qu’on l’aura attendu un bout de temps ! Trois années exactement. Annoncé dans un premier temps sur PlayStation 2 et PSP, c’est uniquement cette dernière version qui voit finalement le jour. On ne va pas trop s’en plaindre, c’est toujours mieux que rien.
Spinout, c’est un peu la croisée des mondes entre Super Monkey Ball et Marble Madness. Le principe de jeu est aussi simple qu’accessible. Votre mission : mener une grosse bille (un Xorb) d’un point A à un point B dans le temps imparti et en évitant toute casse. Et, parfois, défier les lois de la gravité, sur les innombrables plates-formes de Spinout, sera un sacré challenge, vous pouvez nous croire sur parole.
Chose étonnante, Spinout dispose d’un scénario. Les Xorbs sont pilotés par une race d’humanoïdes angéliques qui passent leur temps à explorer la galaxie. A cet effet, ils ont construit ces sphères spéciales en alliage léger, qui leur permettent d’agir sur le monde matériel. Et, en tant que créatures sensibles et esthètes, elles cherchent autant de stimuli visuels que possible, pour les collectionner avec une certaine obsession. C’est ainsi qu’elles se livrent à une compétition sans fin dans le but d’en obtenir le plus au cours des Xorb Trials : un sport au rythme effréné.
Quatre principaux modes de jeu sont disponibles : Arcade, Carrière, Practice et Time Trial. Inutile de vous en faire une description, leurs noms parlent d’eux-mêmes. Au niveau des contenus, vous pouvez compter 50 parcours différents dans neuf environnements graphiques distincts, quelques courses secrètes à débloquer ainsi qu’un mode multi-joueurs pouvant accueillir jusqu’à quatre personnes. Il est même possible de gagner de l’argent pour personnaliser son Xorb ! Il y a donc largement de quoi faire. A tout cela s’ajoute une variante de jeu : le Xorb Bowling : il s’agit cette fois d’effectuer un parcours (sans limite de temps) et de tenter le strike en bout de course.
Spinout se joue bien, très bien même. La maniabilité est précise, tandis que le gameplay est équilibré. On s’amuse comme des petits fous à dévaler des pistes vertigineuses, à prendre des virages toujours plus serrés, etc. Malheureusement, le plaisir de jeu est rapidement gâché par la difficulté diabolique du titre. Les développeurs ont réellement négligé cet aspect, si bien que l’on se retrouve à recommencer chaque niveau cinq, dix, parfois vingt fois avant de réussir. La faute aussi au chronomètre, vraiment trop juste. Si l’on tombe dans le vide, on repart au dernier check point avec un malus de temps et, là, autant dire que c’est peine perdue.
