Issu d’une famille dont l’un des parents fut fonctionnaire, il était important pour moi de rester dans la fonction publique. Après un passage éclair dans la police allemande , j’en avais assez de multiplier les tests d’alcoolémie positifs dans mon département des hauts de France. Aussi, il me fallait aller au coeur du problème et me lancer sur l’entretien des routes. C’est ainsi que démarra mon aventure sur Road Maintenance Simulator une fois ma formation validée sur Parcours Sup.
Ich bin Hampelmann 2
Me voilà désormais au quotidien rattaché au service technique en Allemagne. Personne pour m’accueillir ni même un café, il est 10h du matin et nous commençons déjà par une liste de tâches à effectuer. Une belle journée de labeur.
Ici, mon travail est simple : entretenir les routes. Pour le réaliser, le département nous mets à disposition différente véhicules à usage spécifique. Ainsi que divers outils utilisables comme par exemple, des marteaux piqueurs, des feux de signalisation ou une brouette. C’est là que le jeu joue pleinement son aspect simulation, car, à titre informatif, il n’est pas possible de charger la brouette à outrance. Ici, c’est le respect des consignes de sécurité avant tout.
Au menu, trente missions sur le réseau routier allemand vous attendent. Quel stress ! D’une part, pour commencer votre activité, vous devrez réparer des glissières de sécurité, installer de nouveaux panneaux. D’autre part, une fois les premiers échelons passés, vous pourrez par exemple utiliser différents matériels et véhicules pour élaguer des arbres, réaliser des marquages au sol.
Notre ville c’est la Champions League tant les équipements sont multiples et de qualité.
Seul au monde
Comme je vous l’évoquais au préalable, le soft commence directement sur le dépôt du service technique, point de didacticiel et d’explications…J’ai dû arriver trop tôt, mes collègues sont surement absents pour une courte durée.
Après plusieurs missions effectuées pour la collectivité, je me sens bien seul malgré un planning chargé. Mes collègues doivent être absents pour une longue durée, car je dois charger, seul, un à un chaque panneau ou socle dans la benne du camion ! Non, ici pas de tâches automatiques, car nous sommes dans une simulation monsieur. Par exemple, s’il y a cinq balises à poser, je devrais les prendre une à la fois et en marchant. Pas question de courir pour aller plus vite!
Il est déjà 16 heures. Je vais pas tarder à rentrer. Heureusement que nous disposons de huit véhicules pour varier les plaisirs et coller à la réalité.
Ainsi, dans ce cadre un peu trop restrictif, Road Maintenance Simulator n’est pas des plus funs et s’avère à la longue d’une tristesse folle. Alors, certes vous aurez une totale liberté de mouvement dans une campagne allemande représentée par des graphismes dignes d’une PlayStation 3. Toutefois, l’ensemble ne parvient pas à nous amuser et poursuivre de longues heures dans ce cadre de travail.
Il est temps pour moi de faire grève après cette dure semaine de test…