Mario et Sonic Aux Jeux Olympiques d’Hiver, le test sur DS

L’année dernière, Mario et Sonic Aux Jeux Olympiques nous avait séduits par sa fraîcheur et, surtout, pour le mariage improbable mais réussi entre deux mascottes du jeu vidéo, le plombier italien de Nintendo et le Sonic survolté de Sega. Le public ne s’y est pas trompé lui non plus, puisque le jeu s’est vendu par millions d’exemplaires dans le monde sur DS et consoles de salon Wii.

Pour les jeux de cet hiver, nous pouvions craindre que Sega ne tombe dans la solution de facilité, en produisant une suite dont seul quelques détails cosmétiques changeraient. Fort heureusement, nous sommes loin d’être dans cette situation avec Mario et Sonic Aux Jeux Olympiques d’Hiver. Le titre propose de réels nouveaux contenus et un gameplay adapté aux nouvelles épreuves.

Gameplay aux petits oignons

Il y en a en tout 18, plus quelques spéciales à débloquer (spécialement étudiées pour le multi-joueurs) : ski alpin, grand tremplin, bosses, bobsleigh, combiné nordique, hockey sur glace, patinage artistique, etc. Toutes les épreuves de la cartouche ne se valent pas en matière de fun, mais il y en a forcément pour tous les goûts. Comme dans le précédent opus, tout se joue au stylet : dans l’épreuve de patinage de vitesse, il faudra par exemple appuyer en rythme sur les boutons L et R pour gagner en vitesse, tout en négociant les virages d’une manière particulière, tandis que dans l’épreuve de saut à ski, il faudra non seulement prendre de la vitesse (par une « poussée » du stylet dans le sens de la descente), mais aussi garder un certain équilibre une fois dans les airs (toujours à l’aide du stylet, on appuie dans la direction opposée du déséquilibre).

D’une manière générale – et ce, pour chaque épreuve – il y a les commandes de base et les commandes avancées, qui prennent souvent la forme de petites astuces à même de vous faire gagner, par exemple, de précieuses secondes. Niveau gameplay, le titre ne déçoit pas et se révèle même redoutable de précision. Si l’on échoue, on ne peut que s’en prendre à soi-même !

Des contenus à gogo

Côté modes de jeux, on est gâtés. Il y a bien évidemment les habituels modes partie rapide, multi-épreuves et multi-joueurs. Mais cette fois, on a également le droit à du ghost (affronter des profils d’autres joueurs échangés) et une série de mini-jeux : Bingo, Roue du Hasard et Carte Joker. Amusant, même si cela reste très anecdotique.

La véritable grosse nouveauté de cet opus est l’ajout d’un mode Aventure très complet, qui se joue un peu à la manière d’un Zelda DS. Votre mission : sauver les Jeux Olympiques ! Eh oui, Dr. Eggman et Bowser se sont associé et ont encore fait des leurs… en faisant fondre la neige du monder entier, afin de pouvoir organiser leurs propres jeux. On explore, on discute avec de nombreux personnages, on cherche des objets pour débloquer certaines situations et, évidemment, on participe à des défis lancés ça et là. On recrute également de nouveaux personnages dans son équipe dont les capacités spéciales vont permettre d’avancer. Pour ne pas faire de jaloux, il est possible de zapper à tout moment entre Mario et Sonic en guise de héros principal. Ce mode, qui était censé sans doute au départ n’être qu’un ajout secondaire, prend presque plus d’importance que tous les autres modes réunis, bien que l’ensemble soit un tantinet répétitif.

Une technique très aboutie

D’un point de vue technique, c’est presque un sans faute pour les équipes de Sega. Les 20 personnages proposés sont très bien modélisés en 3D. Il en va de même pour les décors, colorés et variés, grâce à l’ajout du mode Aventure. Un tout petit bémol toutefois concernant le public qui ressemble souvent à une série de crêpes pixélisées. Mais, là, on en demande sans doute un peu trop à la petite Nintendo DS… Côté sonore, on est encore gâtés, avec des musiques guillerettes qui collent parfaitement bien aux deux références du jeu de plates-formes. Avec, il faut le souligner, la présence de quelques musiques inattendues, telles que la Petite Musique de Nuit de Wolfgang Amadeus ou bien encore Carmen, de Georges Bizet. Le toute se marie assez bien.

Mis à disposition par l’éditeur : Non
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La Team

Nées dans les années 80, les auteurs de Air-Gaming ont pu tour à tour découvrir les joies de d'Amstrad, Amiga, Atari, puis des consoles de salon même une Neogeo CDZ. Certains ont passé leurs années 2000 avec la Lynx, la Dreamcast, ou la Neogeo Pocket. Pire, ils ont eu pour la plupart une GP32... Ils sont ex-rédacteurs d'un site en ligne spécialiste des consoles portables ou consultant dans la vraie vie. Mais cette passion leur fit fonder Air-Gaming. Aujourd'hui, liberté d'expression et discussion ouverte sont ses leitmotivs.

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Avis sur
Mario et Sonic Aux Jeux Olympiques d’Hiver

Génial

Au final, on regrette simplement l’absence d’un véritable mode de jeu en ligne. Il aurait été vraiment intéressant de la part de Sega d’organiser des Jeux Olympiques virtuels ! Dommage. Reste que Mario et Sonic Aux Jeux Olympiques d’Hiver propose une prise en main rapide, pour un plaisir de jeu immédiat, à côté duquel vous ne devriez pas passer. A n’en pas douter, l’un des hits de cette fin d’année qui devrait se vendre par camions entiers !