La série emblématique du RPG japonais, Dragon Quest arrive enfin sur Nintendo Switch. On attendra un peu avant de parler du XIe opus, car ce sont les premières versions qui vont nous intéresser ici avec la possibilité d’acheter sur l’eshop, Dragon Quest I et Dragon Quest II: Luminaries of the Legendary Line. Du fait de leur très grande ressemblance nous avons choisi de vous regrouper notre ressentie commun en un seul test.
« Il ne s’agit en rien des versions originales sorties sur Nes en 1986 et 1987, mais des versions remastériser pour téléphone portable sortie en 2014 au japon »
Dragon Quest I et Dragon Quest II semble destiner aux amateurs de jeu rétro. Pourtant une mise en garde s’impose, car il ne s’agit en rien des versions originales sorties sur Nes en 1986 et 1987, mais des versions remastérisées pour téléphone portable sorties en 2014 au japon.
On peut comprendre ce choix, les versions initiales ont bien vieilli et paraissent désormais graphiquement austères. Le problème c’est que les versions téléphone mobiles relookées pour la Switch ne sont pas spécialement belles. Ce constat est surtout visible sur les monstres et certains sprites qui sont composés par des aplats de couleurs sans nuances. Les villes s’en sortent mieux en jouant sur les floues. Seuls la carte des déplacements et le fond lors des combats sont plutôt jolis…
… Ce qui est heureux, car on aura tout le temps de les « admirés ». Le scénario n’est la que pour vous permettre d’explorer le monde que vous devez sauver des forces démoniques.
Dans Dragon Quest I notre personnage se promène seul et enchaîne les combats au tour par tour pour accumuler expériences et argent. Afin de pouvoir compléter son équipement et progresser encore un peu plus loin sur la carte et dans les donjons.
Évidemment il en est de même dans Dragon Quest II. Seules modifications notables, vous serez rejoint par deux alliés qui vous aideront à combattre plusieurs monstres en même temps.
En y jouant, on comprend ce qui a fait sa notoriété : une difficulté élevée qui nécessite de monter ses niveaux d’expériences patiemment, et un hymne à l’exploration et aux coffres cachés aussi bien dans les donjons que dans les villes.
Cependant, à la vue de tout ce qui a été produit comme jeux de rôle depuis, pas sûr que cela soit suffisant pour maintenir votre intérêt, le mien s’est éteint assez rapidement.