À l’époque de la PlayStation 1, j’avais eu un vrai coup de cœur pour un jeu vidéo James Bond, sans même avoir vu les films… La bande originale de Demain ne meurt jamais m’avait particulièrement marqué, l’ambiance unique du jeu m’avait laissé une bonne impression. Des années plus tard, la nostalgie m’a poussé à partir en quête de ce jeu, curieux de voir si les sensations d’autrefois avaient résisté au passage du temps.
En route pour l’aventure
Demain ne meurt jamais est un jeu d’action à la troisième personne. Il plonge le joueur dans l’univers iconique de James Bond, en adaptant fidèlement l’intrigue et l’ambiance du film de manière interactive. Mention spéciale aux cinématiques, notamment la musique d’introduction qui nous plonge dans l’histoire.
À travers une série de dix niveaux, le jeu reprend les scènes phares du film, comme les spectaculaires poursuites en avion de chasse, les courses effrénées en voiture et les descentes à ski. Chaque niveau est introduit par un briefing de mission, précisant les objectifs à accomplir et les gadgets disponibles, ce qui ajoute une dimension immersive au scénario. Les joueurs y incarnent l’Agent 007 avec des missions variées, proposant un mélange de furtivité et d’action à la hauteur de l’agent britannique emblématique.
Un casting royal
Visuellement, le jeu présente une modélisation correcte de James Bond. Néanmoins, les environnements en 3D sont assez inégaux dans l’ensemble. Certains niveaux sont particulièrement soignés, tandis que d’autres montrent les limites du moteur graphique, notamment lors des scènes chargées en ennemis ou explosions, où des ralentissements de framerate se font ressentir.
Les phases de ski, bien qu’impressionnantes dans l’idée, manquent de fluidité et fait pale figure face à un Cool Boarders par exemple. Les phases en voiture souffrent également d’un manque de dynamisme, offrant une conduite lente digne d’une conduite en Citroen BX. Cela casse clairement le coté James Bond ! Malgré ces défauts, le jeu parvient à capturer l’esprit des années James Bond des années 90 avec des musiques inspirées du thème principal, même si ce dernier revient souvent de manière répétitive et remixée.
Une explosion en plein vol
Le gameplay repose sur un mélange de furtivité et d’action pure, offrant aux joueurs la liberté d’aborder les missions selon deux approches distinctes. D’une part, en la jouant tactique, rappelant l’infiltration de Metal Gear Solid (mais de très loin, je dose quand même), ou une approche plus « directe », façon Syphon Filter.
Ce choix dépend avant tout de l’arsenal utilisé : par exemple, le fusil sniper permet une progression discrète et limite les alertes des ennemis. Cependant, les faiblesses de l’intelligence artificielle viennent ternir cette expérience, car les ennemis manquent de logique. En effet, l’ennemi est parfois incapable de repérer le joueur à deux mètres, mais peuvent l’apercevoir de loin… Les séquences de tir sont dynamiques mais vous devriez apprendre à gérer vos munitions pour atteindre la fin de chaque mission sachant que les derniers niveaux sont assez difficiles à finir.
Globalement, malgré ses défauts techniques et un gameplay parfois répétitif et/ou bancal, le jeu reste divertissant pour les amateurs de la franchise, même s’il se termine rapidement, en quelques heures. Vous pourrez également refaire chaque niveau indépendamment et ce, pour rejouer vos moments préférés.
