NIS America édite aujourd’hui un action-RPG sur Nintendo Switch, du nom de CRYSTAR et réalisé par la société FURYU CORPORATION. Bien que cette dernière soit assez peu connue en Europe, elle a été remarqué pour ses récents titres dont Monark et surtout Caligula Effect 2, testé ici même. Il est donc normal qu’Air-Gaming se penche sur cette dernière production. Cette fois-ci, vous devez vous frayer un chemin à travers le « Purgatoire » afin de sauver votre sœur. Le tout en utilisant le pouvoir de vos larmes pour vaincre et purger les spectres et les revenants, puis purifiez leurs tourments avant qu’ils ne vous submergent de chagrin.
Un univers de midinette sombre
L’univers de Crystar est assez sombre. Rei et sa sœur se retrouvent aspirées dans un monde parallèle appelé le « Purgatoire ». Attaquée par des monstres, Rei découvre ses pouvoirs cachés. Mais elle en perd le contrôle en plein combat et tue accidentellement sa sœur. Rei est alors recrutée par deux mystérieuses et inquiétantes jeunes filles, qui se présentent comme les « Managers du Purgatoire » . Elle doit désormais servir en tant que « Executor » et débarrasser le Purgatoire des monstres. En échange, on lui promet que sa sœur sera ramenée à la vie.
Globalement, il s’agit d’un action RPG type Ys (notamment Ys IX sur Switch ou Ys VIII sur PsVita). Au départ, vous incarnez donc Rei, mais vous serez progressivement rejointe par trois autres jeunes filles. Les 4 personnages sont sélectionnables en cours de jeu. Chacune ayant une arme et un style de combat particulier, comportant un coup faible et un coup un peu plus fort. Vous aurez accès a quelques coups spéciaux, à sélectionner. Une jauge permet également de faire appel aux gardiens de vos combattantes, soit pour renforcer leurs attaques, soit pour réaliser une attaque encore plus violente.
Globalement, le rendu dramatique de ces combats vient de mini-scènes scénarisées qui dévoilent les épisodes tragiques des quatre protagonistes. Les âmes humaines transformées en monstre ne sont pas en reste non plus, et donnent vraiment une atmosphère tragique au jeu.
Un action RPG répétitif mais plutôt sympathique
Les Donjons sont vraiment superbes (bien que l’un d’entre eux soit très sombre), et offrent le beau rendu d’un monde onirique en pleine déconstruction. On se balade au milieu de blocs de pierre ou de bâtiments qui flottent dans le ciel. Par contre, il s’agit tout de même d’un jeu à couloir. Il vous est impossible de sauter dans le vide, ou d’une passerelle à l’autre.
Vous croiserez plusieurs variétés de monstres qui sont des âmes en peine. Ceux-ci ne sont pas très nombreux, à l’exception de leurs montées en puissance et de leurs changements de couleurs. Mais leurs modes d’attaques et leurs comportements sont suffisamment variés pour générer des combats diversifiés.
Entre chaque série de Donjons, vous retournez dans votre chambre. En pleurant sur les souvenirs des âmes vaincues, vous récupérez des objets que vous pouvez améliorer en les associant entre eux. Dans le même temps, vous pourrez consulter les informations glanées sur ce monde, vos ennemis, etc. Vous avez même la possibilité d’écouter les musiques du jeu, qui sont globalement de très bonne composition.
N’Ys est pas
Plutôt sympathique, le titre est tout de meme un peu trop cher pour ce qu’il propose . De plus cette adaptation Switch souffre pourtant de défauts techniques bien trop visibles. On note un clipping des décors assez présent. La gestion de la caméra est plus problématique, une vraie calamité. On doit continuellement l’ajuster. Pour ne rien arranger, les ennemis ont tendance à disparaître quand on place la caméra de leur côté, tout du moins dans la version portable (ce problème n’est étrangement pas présent quand le jeu est utilisé en version docké).
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