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The Last Worker, le test sur Switch

Il y a bien longtemps que j’ai joué à The Last Worker, et je n’avais pas trouvé l’envie d’écrire jusqu’à maintenant. La faute à un jeu que l’on a pas envie de maltraiter par article interposé. Il est pour moi tout ce que l’on apprécié dans le jeu vidéo, l’engagement, l’envie de bien faire, la volonté d’avoir un peu de finesse. Mais il est aussi tout ce que l’on peut reprocher au monde indépendant, testez-vous vos jeux? Quand une mécanique ne prend pas, doit on la garder par manque de moyen, ou réfléchir à autre chose? Ou peut être qu’on a apprécié la mécanique mise en place, mais est-ce que ça plaira vraiment aux joueurs? Tant de questions auxquels on va tenter de répondre.

Pour reprendre un peu le contexte de The Last Worker, c’est un titre créé par Wolf & Wood et Oiffy et édité par Wired Productions en 2023 – d’ailleurs je l’avais vu à la Gamescom 2022 de loin sur leur stand. C’est un jeu d’aventure teinté de satire sur la technologie et l’automatisation. Il y a un côté 1984 assez prononcé avec cette société qui réécrit la vérité. Certains y verront aussi une critique d’Amazon… ou l’employé n’est qu’un robot comme un autre. De fait, il se déroule dans un univers où les emplois humains sont de plus en plus rares. L’aspect graphique mélange art fait main et gameplay en vue à la première personne. À travers puzzles et intrigue, le joueur explore une histoire que l’on trouvera tantôt émouvante, tantôt humoristique. Le fait d’être le dernier humain de cette usine spatial joue beaucoup sur la mélancolie et les sentiments que l’on peut avoir pour notre héros. Heureusement des personnages secondaires et amusants viendront agrémenter l’aventure. Le tout soutenu par un doublage de renom.

Globalement The Last Worker est un jeu ou l’on alternera la résolution de puzzles et des séquences d’infiltration. Le joueur va accomplir des missions qui mélangent travail manuel, manipulation de boite et interactions avec les personnages, dans le but de dévoiler les dessous de l’entreprise et de combattre ses pratiques oppressives. Maintenant que je vous ai dit cela, il faut savoir que votre humble testeur ne supporte pas les jeux d’infiltration, et The Last Worker n’a pas changé mon avis. Lors de ma séance de test, j’ai eu beaucoup de mal à comprendre ce que je devais faire, et quand je devais faire (je parle même pas du pourquoi je devais le faire). On enchaine donc ces phases de gameplay actives difficile par leur maniabilité et leurs objectifs peu claire avec des phases passives d’explication de l’histoire. Et c’est long entre deux zones de jeu. Un peu trop long…

Cependant on saluera les performances graphiques, le doublage, et l’ambition du projet. Mais une patte graphique, ça n’en fait pas un très bon jeu.


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Avis sur
The Last Worker, le test sur Switch

👌Passe-Temps👌

Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre