Pourquoi tester Rayman Origins un an après sa sortie ? Tout simplement parce qu’il s’agit, encore aujourd’hui, l’un des meilleurs jeux de plates-formes auquel nous ayons joué sur consoles portables. Explications…
Rayman, c’est un petit gars sympathique, mais un peu pataud, dont le job est de sauver les Electoons. Le jeu de plates-formes – et presque de réflexion – que pouvait être le jeu d’Ubisoft s’est métamorphosé durant ses années d’absence. A la sortie de la chrysalide, nous avons le droit à un jeu de plates-formes aussi beau que les ailes d’un papillon et aussi rapide que ce même insecte. Ajoutons à cela un level design travaillé, des niveaux que l’on peut terminer en trois minutes et une difficulté équilibrée.
Le gameplay, quant à lui, est renouvelé par l’apparition de nouveaux pouvoirs en cours de route : frapper, planer, marcher sur les murs ou nager sous l’eau. Tous ces éléments créent une sensation de justesse extrêmement appréciable. On commence, et puis une heure après on se retrouve toujours devant la console à se dire « encore un petit niveau !». Mais l’équipe d’Ubisoft ne s’est pas arrêté là. Elle vous propose en plus des phases de shoot-them-up à dos de Moskito (le copain-moustique de Rayman depuis le premier opus), des contre-la-montre ou encore des chasses aux pièces et autres objets mythique dans des niveaux bourrées à craquer de passages secrets. Ne parlons pas des boss qui prennent quasiment tout l’écran, ils sont magnifiquement animés et dessinés. Musicalement, c’est même tempo, impossible de trouver un défaut.