The Last Oricru sur PC, un action RPG prometteur sur le papier, mais malheureusement un peu limité techniquement
Dans The Last Oricru vous incarnez Silver, un humain qui se réveille un beau jour dans un château aux mains d’une race d’humanoïdes à peau bleu : les Naboru. Dès le début du jeu vous allez de surprises en surprises : vous constaterez très vite que les serviteurs du château sont… des rats géants ! Ce sont les représentants d’une race, les Ratkins, réduite en esclavage par les Naboru. Et… ils parlent. Ils vont d’ailleurs en profiter pour tenter de vous rallier à leur cause, et vous allez devoir faire des choix réellement déterminants pour la suite de votre aventure : vous rallier du côté du pouvoir totalitaire des Naboru ? Aider la résistance Ratkin ? Jouer un double jeu ? Tout est possible, et c’est vraiment une – si ce n’est LA – force de The Last Oricru : l’histoire et votre libre-arbitre dans ce monde sans pitié.
Je vous ai parlé de surprises, voici la deuxième : vous êtes IMMORTEL ! Et oui, une ceinture-artefact ultra-perfectionnée vous ramènera à la vie à chaque fois que vous mourrez. Et les Naboru comptent bien exploiter cette capacité pour vous entraîner à devenir une machine de guerre tueuse de rats sans peur et sans reproches ! A vous de voir si telle est l’orientation que vous souhaitez donner à votre vie? Comme vous le voyez, l’histoire est riche et intéressante ! D’autant plus que tous les bons ingrédients des RPG sont présents : des caractéristiques qui vont augmenter selon votre choix quand vous montez de niveau, toute une panoplie d’armes, d’armures et de bouclier à acheter, vendre ou améliorer, bref tout est là !
Passons à présent aux aspects graphiques. Sont-ils à la hauteur de cette belle histoire prometteuse ? Malheureusement… pas du tout. Dès le début du jeu, j’ai été saisi par le manque d’expression sur le visage des personnages humains. Regard, mouvement des lèvres… Non clairement le compte n’y est pas, heureusement ce handicap est moins flagrant une fois un casque enfilé sur la tête ou lorsqu’on s’adresse à un rat. Par ailleurs, bien que les décors soient agréables à l’œil, le monde a l’air… vide. Enfin, malgré une config PC respectable j’ai eu beaucoup de ralentissements qui rendent l’expérience un peu laborieuse. Votre cerveau aura envie d’avancer dans l’histoire quand même, notamment pour valider les choix faits au fur et à mesure de votre avancée, mais c’est difficile à l’œil…
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