The End Is Nigh sur Switch, un jeu de plate-forme exigeant mais simple, efficace, original et très bien fait !
The End Is Nigh vous emporte dans un monde sombre et obscur, un monde post-apocalyptique que vous allez visiter à travers les pérégrinations de Ash. Mais qui est Ash ? Un preux chevalier animé de bonnes intentions qui va sauver le monde ? Pas du tout ! Ash est… comment dire… une boule gluante d’après ma fille de cinq ans, un humain sans membres et sans cheveux d’après les notes du concepteur du jeu. Faites vous donc votre propre avis ! Ash est également un geek, qui a à peine remarqué que le monde a été détruit, occupé qu’il était à jouer à sa console. Mais un beau jour MALHEUR INTER-SIDÉRAL ! Sa cartouche de jeu casse. Ash n’a plus qu’une solution : sortir de chez lui et se trouver des amis… Bon ses « amis » sont en réalité des tumeurs, des espèces de petites taches noires. Comme vous le voyez le ton est léger et humoristique, cette petite introduction est quelque part l’antithèse de la suite du jeu, à savoir un jeu de plate-forme hardcore en terme de précision !
Et oui, vous serez très vite dans le bain. Pas de chichis dans The End Is Nigh, pas de complications inutiles, vous allez très vite prendre le contrôle de Ash et avancer dans le monde. D’ailleurs en parlant de contrôles, j’ai été impressionné par la fluidité et la précision de la gestion des joysticks sur la Switch ! Ash doit souvent se déplacer au pixel près, et malgré cela vous verrez que vous serez tout de suite à l’aise avec les déplacements. Les mouvements possibles pour Ash sont relativement limités : sauter plus ou moins haut et loin et éventuellement en s’accrochant au bord d’une plate-forme, tomber en accélérant de tout son poids, et nager sur certains niveaux. Simple et diablement efficace !
Fort de ces possibilités, Ash va donc avancer de niveaux en niveaux pour récupérer ses amis. Il y a quand même 600 niveaux répartis en différents mondes ! Chaque monde a une identité visuelle différente et des spécificités : nuages qui montent et qui descendent, niveaux aquatiques, trampolines, bulles toxiques, j’en passe et des meilleures. Chaque niveau est un challenge en termes de précision, de timing, et vous mourrez régulièrement quelques dizaines de fois avant de réussir à passer un niveau. Malgré cela on ne se lasse pas, il faut dire qu’il n’y a aucun temps de chargement et que les niveaux ne sont pas non plus très longs ! Parfois trois sauts suffisent à passer au suivant, et une fois la bascule effectuée le début du niveau suivant est un point de sauvegarde.
De plus, des petites gourmandises agrémenteront chaque niveau : passages cachés à travers les murs, différentes sorties pouvant vous emmener vers des niveaux ou même des mondes cachés ! La progression dans The End Is Nigh n’est pas forcément linéaire. Pour vous y retrouver et recommencer à volonté les niveaux pour lesquels vous n’avez pas récupéré les tumeurs, vous débloquerez rapidement une map qui vous permettra de passer de monde en monde. Seul petit hic : à chaque fois vous redémarrerez au premier niveau du monde en question, pas au niveau de votre choix…
