Après un Eragon peu inspiré et peu jouable sur PSP, c’est avec une certaine méfiance que l’on accueille la version GBA. Sur la console de Sony, nous avions le droit à un shoot’em up 3D pur et simple, sur la portable de Nintendo Eragon devient un RPG à la Final Fantasy. Un choix judicieux, vue les capacités du hardware et qui nous épargne un énième jeu de plates-formes.
L’histoire d’Eragon est peu originale. Un jeune paysan découvre, lors de l’une de ses parties de chasse, un œuf de dragon. Pas très futé, il prend au départ ce dernier pour une pierre peut-être précieuse. Mais il doit se rendre à l’évidence : la chose vit à l’intérieur, et elle donnera naissance à un dragon. Tous deux se trouvent embarqués dans une histoire qui les dépasse complètement, harcelés par des forces sombres qui ne désirent qu’une chose : mettre la main sur ce dragon à la puissance et aux pouvoirs encore insoupçonnés. Dès lors, il faut fuir.
Un conseil de début de partie : ne vous acharnez pas sur les premiers combats durant la première heure de jeu : les personnages ne seront pas ceux de l’aventure principale ! Vous pensiez commencer au level 70 ? Il ne s’agit que de la mise en place du scénario. Une fois Eragon, le jeune garçon, et Saphira (le dragon), dans votre équipe, les choses se corsent quelque peu. En effet, le niveau de jeu est particulièrement relevé et vous risquez, bien souvent, de mordre la poussière face à de simples brigands de campagne, à moins de faire du level up à gogo.
La principale originalité d’Eragon réside dans les combats, et plus particulièrement les attaques. Ces dernières sont enclenchées par une combinaison de quatre touches que vous devrez saisir (par exemple : A, B, B, A). Si la combinaison correspond à une attaque spéciale connue, celle-ci se déclenche alors. Le cas échéant, vous attaquez normalement. Tout est géré au tour par tour, mais de manière très dynamique. Heureusement d’ailleurs, car les combats s’avèrent rapidement répétitifs.
Et voilà, notre test va s’arrêter là. Non pas que nous ayons tout dit, loin de là, mais il s’avère que notre cartouche est boguée jusqu’à l’os ! Aux alentours du deuxième village (deux à trois heures de jeu), d’importants plantages et freezes d’écran sont apparus. Impossible d’y couper court, même en rechargeant différentes sauvegardes. Et nous n’avons pas eu le courage de recommencer, sous peine de retomber sur les mêmes bogues insurmontables. Après quelques recherches, il s’est avéré que de nombreuses personnes ont réussi à finir le jeu, sans rencontrer ces erreurs de programmation.