SnakeyBus, le test sur Switch d’un descendant du Nokia 3210
Imaginez, vous êtes en 2000 (certains n’étaient pas nés ici, je vous vois!), le dernier téléphone est un Nokia 3210. Cristaux liquides, assez petits et avec un jeu nommé Snake dessus. Depuis ce titre a été mainte fois repris sous divers format. Mais là, je tire mon chapeau à Stovetop Studios, la coke était forte à priori…
SnakeyBus c’est le mélange improbable entre Crazy Taxi, Snake et Bus Simulator. Alors dit comme ça, ça ne fait pas rêver. Après y avoir passé plus d’une heure, ce n’est clairement pas le jeu du siècle, mais ça pourrait presque devenir addictif.
La question, pourquoi je ne suis pas devenu accro? Peut-être parce que je ne l’étais pas de son grand frère, peut-être aussi parce que je n’aime pas tant que ça les jeux de conduite. Mais surtout, ça reste arcade, c’ est marrant sur le coup, du fun facile, mais qui fonctionne quelques minutes (sauf à vouloir exploser les leaderboards en ligne). Le titre ne démérite pas pour autant, il propose pour un peu moins de 10€ un contenu assez sympa. Des villes comme Miami, Seattle ou Paris sont reproduites de manière abstraite, des zones étranges comme un musée ou un dortoir sont aussi disponibles, et une pléthore de bus stupides sont à débloquer. Même les modes de jeux sont totalement pétés (le mode « sky bus » est juste impossible). Non vraiment, je ne vois pas comment le critiquer.
Et j’oubliais contrairement au Snake de mon enfance, il y’a un « saut » disponible sur SnakeyBus et ça, ça change tout!
SnakeyBus est absolument pas génial, mais pas mauvais non plus. Il m'a fait passer un bon moment, en mode fast-food. En confinement on est surement moins regardant sur les jeux, en tout cas celui-ci m'a fait oublier pour 2-3 heures que j'étais encore chez moi... Vivement la reprise je vous le dis, que je puisse défoncer ce genre de titre gratuitemenet, je deviens trop gentil 🙂
La Team Tweet