Rustler ? Mais qu’est ce que c’est ? Le projet, financé par Kickstarter, est un GTA-like 2D qui se déroule au moyen âge. Pour les plus jeunes, la série Gran Theft Auto a commencé (avec ses deux premiers épisodes) par de la 2D. Le jeu proposait une vue du ciel et des contrôles que nous qualifierons de difficile. En effet, les directions gauche et droite contrôlaient en réalité la rotation du personnage. Ainsi si vous vous déplaciez du haut vers le bas, les contrôles se trouvaient inversés. Le tir sera rectifié avec Chinatown War sur DS et PSP qui optera pour un contrôle direct grâce au joystick. Mais également une caméra qui changera seule d’angle de vue pour rester en permanence dans le dos du protagoniste.
Rustler met tout de suite tout le monde d’accord avec un gameplay qui prendra le meilleur des précédents titres du genre. La caméra sera fixe, mais le gameplay façons twin-stick. Entendez par là que le personnage se contrôlera directement avec le joystick gauche, le droit contrôlera la visée du personnage. Ce choix, avec les manettes modernes, est franchement la meilleure des solutions.
Rustler réussi à proposer un gameplay meilleur que son illustre modèle
Si le cœur du gameplay reste classique, il est terriblement efficace. On notera une idée originale qui pourra surprendre dans un premier temps. Lors du déplacement à cheval, la gâchette gauche servira à « locker » le déplacement. C’est-à-dire que le joystick ne servira plus qu’à la direction, plus besoin de le maintenir dans la direction du déplacement. Et le bouton de tranche gauche sera utilisé désormais pour le sprint. L’abandon du traditionnel combo gâchettes gauche/droite (bien connu des fans d’automobile depuis l’arrivée de Microsoft et sa Xbox dans le jeu vidéo) apparait fatalement comme une fantaisie au départ. Mais permets de ne gérer le déplacement qu’avec la main gauche. Très agréable pour les longs déplacements monotones (après vous faites ce que vous voulez de votre main droite, ce n’est pas mon problème).
« La garde est à vos trousses ? Passez à Pimp a Horse pour repeindre votre cheval afin de passer inaperçu ! Ca me paraît logique !?«
ROMgamb
Vous incarnez « Guy » un voleur de chevaux (oui finalement c’est logique), qui en recherche de gloire, recherchera suffisamment d’argent et un faux titre de noblesse pour pouvoir participer aux grands tournois du roi. Finalement, ce scénario, assez succinct il faut le dire, ne vous tiendra en haleine que 8/10h en moyenne. Parfaitement acceptable aux vues de la modestie du projet.
Rustler est un projet somme toute modeste donc et ne brille pas vraiment avec sa technique. Les textures ne sont pas franchement dingues, mais il faut dire qu’avec la vue plutôt lointaine de l’action cela n’est pas vraiment un point bloquant pour autant. Le titre (sur Switch) ne rame pas en dehors de la dernière mission très très gourmande en PNJ. Le terrain de jeu est, tout comme le reste, plutôt sobre. Une grande ville, une de taille moyenne et de la campagne pour habiller le tout. Petit oui, mais finalement cohérent avec la durée de vie.
Mais l’humour dans tout ça ?
Fidèle à son modèle Rustler table énormément sur l’humour absurde et graveleux. Le titre n’arrête jamais et jouera régulièrement avec des anachronismes. Donc ne vous étonnez pas de voir des places de parking pour chevaux, des « STOP » en centre ville ou encore les chevaliers de la Table ronde qui brassent leur bière » Le Graal » (ouais, l’Histoire a été enjolivée encore !).