Une première fois pleine de surprises au FIJ 2025
Le Festival International des Jeux de Cannes (FIJ), c’est un peu le rêve de tout passionné de jeux de société. Une immense réunion où se croisent éditeurs, distributeurs, créateurs et joueurs, qu’ils soient occasionnels ou hardcore gamers. J’avais déjà couvert des événements gaming comme la Gamescom ou la Paris Games Week, mais le FIJ était encore un terrain inconnu pour moi. C’était donc ma toute première édition, et j’avais hâte de voir comment ce festival fonctionnait.
Accrédité média/presse depuis novembre dernier (merci Air-Gaming !), j’avais prévu de m’y rendre en tant que journaliste. Malheureusement, je n’ai pas pu être présent dès le mercredi, réservé aux professionnels. Mon planning paternel ne me permettait de partir que le samedi matin, et tout le monde m’avait prévenu : “Le week-end, c’est blindé, impossible de tester quoi que ce soit.”
Je n’ai pas écouté. J’ai pris mon billet au dernier moment, le mercredi soir, et j’ai organisé mon voyage à l’arrache. Réveil à 4h du matin, départ en voiture à 5h, arrivée à l’aéroport à 6h, vol à 7h, et enfin atterrissage à Nice à 8h30.
Là, première info utile pour ceux qui voudraient reproduire mon périple : le tram entre l’aéroport et la gare de Grand Arénas est gratuit. Ce n’est pas indiqué partout, mais profitez-en ! De là, j’ai pris le train direction Cannes, où je suis arrivé vers 10h.
Et là, première claque : une queue immense devant le Palais des Festivals, et des affiches gigantesques annonçant les dernières sorties TCG, jeux de société et nouveautés ludiques. J’étais officiellement dans le grand bain du FIJ.
Un premier défi : trouver l’entrée pro et comprendre l’organisation du FIJ
Premier problème : l’entrée professionnelle. J’avais une accréditation média, mais je ne savais pas vraiment comment ça fonctionnait.
Le Palais des Festivals a plusieurs entrées distinctes :
- Deux entrées publiques menant à différentes parties du salon.
- Une entrée pro, celle que je devais trouver.
Je tente d’entrer par une des portes principales. On me dit “Non, c’est l’entrée publique”. Je tente une autre. “Non, encore raté.”
Finalement, après plusieurs détours et une bonne dose d’incompréhension, j’arrive devant la bonne entrée… pour apprendre qu’il me manque un bracelet violet, obligatoire pour entrer. Petit souci : ce bracelet était censé être attribué uniquement du mercredi au vendredi. Heureusement, en demandant gentillement, et en montrant mon accréditation presse, on accepte de me le donner. Mission accomplie, me voilà enfin dans le FIJ.
Le sous-sol (-1) : la grande arène du jeu public
Dès que je pénètre dans le Palais, je suis perdu. Je ne sais pas où je suis. Je vois bien des plans affichés, mais je ne comprends pas encore comment l’espace est organisé. La meilleure façon de le découvrir ? Se balader.
Je descends les marches et j’arrive dans le sous-sol du Palais des Festivals. Ce niveau -1, organisé en triangle, est une immense zone dédiée au jeu public. Et là, je comprends la densité du FIJ : des centaines de tables, des jeux partout, et une foule compacte qui navigue entre les stands.
Un joyeux chaos ludique
Contrairement aux salons comme la Gamescom où les files d’attente sont organisées, ici tout est ouvert. Pas de queue clairement définie : il faut trouver une place libre et attendre qu’une table se libère.
Certains stands sont petits, avec un simple espace cloisonné pour des éditeurs indépendants. D’autres sont beaucoup plus grands, comme celui de Gigamic, qui occupe toute une rangée avec des dizaines de tables de jeu.
Les jeux qui ont retenu mon attention
En me baladant dans cette zone, j’ai pu voir et essayer plusieurs jeux :
- Le Gwent, adapté en jeu de plateau (et qui risque bien de devenir un must-have).
- Leaders, un jeu de gestion et de conquête intéressant.
- Le TCG Lorcana de Ravensburger, qui avait une énorme zone dédiée.
- Les jeux de Tribuo, notamment 2 Pommes 3 Pains, un de mes vieux coups de cœur.
- Ticket Gagnant, une réédition que j’ai eu l’occasion d’essayer.
- Les As d’Or, avec les jeux primés et nominés disponibles en démonstration.
Cet étage est vraiment le cœur du festival pour le grand public. C’est bruyant, c’est dense, mais l’ambiance est incroyable.
A noter qu’on trouvait la boutique (entre autres) Gigamic avec des jeux à 10€ (genre 84% de réducton). Dommage j’étais en avion sans bagage!
La rotonde du rez-de-chaussée : Asmodée, Smart Game et les éditeurs majeurs
Je remonte ensuite au rez-de-chaussée, où se trouve une rotonde immense, cette fois encore dédiée au grand public. Mais ici, ce n’est pas uniquement Asmodée ! Certes, l’éditeur y tient une énorme partie, mais on y trouve aussi :
- Smart Game, avec ses jeux de réflexion innovants.
- Edge, avec une sélection de jeux experts.
- D’autres éditeurs, comme L’École des Loisirs et leurs adaptations en jeux de société.
Asmodée : le show à l’américaine
Là encore, Asmodée fait les choses en grand :
- Des parties géantes de Loup-Garou (jusqu’à 32 joueurs !)
- Des jeux en avant-première, comme Take Time.
- Le “faux bar”, où tester des jeux d’enquête dans une ambiance immersive.
- La fameuse roulette Asmodée, où l’on pouvait gagner des goodies à condition de… chanter en public.
Asmodée a clairement mis beaucoup de moyens dans cette rotonde, avec une animation très dynamique et festive.
On trouvait aussi une boutique Asmodee/Edge/L’école des Loisirs, mais le destockage de Bordelands ne m’a pas assez convaincue. Je regrette un peu.
La rotonde du premier étage : jeux de rôle, figurines et Magic
Je continue mon exploration et arrive à la seconde rotonde, située au premier étage. Ici, changement d’ambiance : on quitte le grand public familial pour entrer dans le monde du jeu expert.
Dans cette zone, on retrouve :
- Les jeux de rôle, avec des présentations de Fallout, Alien, Blade Runner et Donjon & Chaton.
- Magic : The Gathering, avec un espace dédié.
- Les figurines et wargames, notamment Warhammer et d’autres jeux du même genre.
C’est un espace plus calme, fréquenté par un public plus connaisseur. J’ai eu très envie d’essayer Donjon & Chaton, qui semble être un excellent jeu d’initiation au JDR et qui sort sa première extension Campagne.
Le village TCG : un espace en plein air dédié aux cartes à collectionner
Après cette immersion dans la zone intérieure, direction l’extérieur, où se trouve le Village TCG (enfin une partie). Enfin un peu d’air ! C’est le seul endroit du festival où l’on peut respirer un peu, car l’espace est beaucoup plus ouvert.
Le village TCG, c’est avant tout l’Empire d’Asmodée, qui occupe la majorité des stands. On y retrouve les grands noms du jeu de cartes :
- Pokémon TCG, toujours un succès.
- One Piece Card Game, qui attire énormément de monde.
- Star Wars Unlimited, le nouveau challenger.
- Altered, le TCG qui monte.
Chaque stand propose des démonstrations et initiations, et souvent, en jouant, on repart avec des cartes promo.
À côté des TCG, il y a aussi d’autres stands, comme celui de la SNCF, qui proposait des animations ludiques… dans un décor de train. Un concept sympa.
Enfin, bien sûr, on trouve aussi quelques stands de nourriture, mais les prix sont élevés, et si vous ne mangez pas avant 12h, vous risquez de faire la queue longtemps.
À suivre… direction les espaces professionnels !
À ce stade, j’avais exploré la partie publique du FIJ. Mais il me restait encore tout un pan du festival à découvrir : la zone professionnelle. Seulement, je ne l’avais toujours pas trouvée !
Dans la deuxième partie de cet article, je vous emmène dans les espaces pros, à la rencontre des éditeurs et à la découverte des jeux marquants du festival. Blackrock, Smart Game, Yellow, Tribuo, Gigamic… Je vous raconte tout très bientôt !
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