Si le nom de Gunpey ne vous dit rien, sachez qu’il est associé à deux choses. A un jeu, bien évidemment. L’un des meilleurs de la WonderSwan, la console portable de Bandai commercialisée en 1999 au Japon. Mais c’est aussi Gunpei Yokoi, le nom d’un créateur de génie, à l’origine de la console précédemment citée, mais aussi de la vénérable Game Boy. Et, fort logiquement, Gunpei Yokoi est aussi à l’origine du jeu Gunpey. Voilà vous savez tout, la boucle est bouclée !
Près de huit ans plus tard, Gunpey nous revient donc dans une version Nintendo DS : Gunpey DS : Music Puzzle. Cette remise au goût du jour ne s’est pas vue confiée à n’importe qui, puisque c’est le grand spécialiste du puzzle game, Q Entertainment, qui est aux commandes (Lumines, Meteos, etc.).
Les règles de Gunpey ne changent pas. Vous faites face à une grille, divisée en cinq colonnes. Ces dernières sont traversées par des petites barres qui remontent progressivement. Comme dans tous les classiques du genre, il s’agit de les éliminer avant qu’elles n’atteignent le niveau fatidique. Pour ce faire, vous devez relier ces barres entre elles (avec la possibilité de faire monter ou descendre chaque barre dans chaque colonne), former une ligne complète et les faire ainsi disparaître. Le concept est simple et accrocheur. Il y a quelques petites subtilités également, comme la possibilité, au moment ou la ligne disparaît, de connecter encore une barre afin d’effectuer un combo.
Un classique dans un enrobage atypique
Cette mouture DS propose cinq modes de jeux distincts, des graphismes soignés (mais attention : le rendu est « flashy » et parfois space, à haute dose !), des musiques variées (parfois inattendues pour le genre) et un gameplay adapté au stylet. Notez que les irréductibles de l’ancienne version pourront toujours jouer de manière traditionnelle, cette possibilité étant également prévue. On s’interroge sur la difficulté du titre, peut-être artificiellement revue à la hausse. Explications : en général, les barres apparaissent dans quatre colonnes sur cinq, si bien que créer une ligne complète est impossible. Il faut attendre que la pièce désirée apparaisse et, pendant ce temps, les autres barres s’accumulent… Ceci génère un stress évident, et dans nos souvenirs, le jeu original sur WonderSwan n’était pas aussi vicieux.
