Ghost Rider sur GBA suit en partie seulement la trame du « célèbre » film avec Nicolas Cage. Dans cet opus portable, Johnny Blaze, alias Ghost Rider, doit défaire des hordes de démons, aussi bien dans les enfers que sur terre, afin d’empêcher l’apocalypse et accessoirement défaire Méphisto, le maître du mal.
Pour ce faire, notre guerrier au squelette enflammé dispose de ses poids et d’une lourde chaine qu’il est possible de propulser dans plusieurs directions. Voilà qui ne manquera pas de faire penser à un certain Castlevania, la référence des jeux d’action et de plates-formes mâtinés de RPG. Dans Ghost Rider, les possibilités d’évolution sont plutôt limitées. Chaque adversaire tué lâchera des orbes, l’équivalent de points d’expérience, qui permettront d’« upgrader » vos quatre caractéristiques principales (puissance poings/chaine, vie, magie) . Vous apprendrez également au fil de l’aventure de nouveaux coups (par exemple, attraper un ennemi avec la chaine et l’amener à vous), bien utiles pour défaire les énormes boss.
Les séquences de plates-formes sont régulièrement entrecoupées de scènes à moto, à la Road Rash. Ici, pas de chronomètre, mais simplement un parcours à effectuer en éliminant ses ennemis et en évitant les nombreux obstacles qui jonchent la route. C’est beau, c’est rapide et c’est fun.
Pour la partie plates-formes, les décors oscillent entre le magnifique (avec quelques effets graphiques rarement vus dans un jeu GBA) et le terne un peu vide. Dommage de ne pas avoir plus poussé l’interactivité avec les décors, il n’y a que quelques petites choses à détruire ça et là. Puisque nous sommes dans les regrets, parlons aussi des créatures qui ne sont pas très variées. 25 niveaux sont proposés, il y a donc de quoi faire et, ce, même si le jeu se termine rapidement. Un mode de difficulté supplémentaire est à débloquer, il propose notamment de nouveaux niveaux.
