Assassin’s Creed : Altair’s Chronicles, le test sur DS

Assassin’s Creed a fait sensation lors de sa sortie, il y a quelques mois, sur Xbox 360 et PlayStation 3, tout particulièrement pour la sensation de liberté que le jeu procurait, et sa réalisation graphique somptueuse. Dans cette nouvelle version pour DS, on ne retrouve ni le premier point, ni le second ! Assassin’s Creed : Altair’s Chronicles se présente, sur la console portable de Nintendo, sous la forme d’un jeu d’action, saupoudré d’aventure. Et le résultat est, il faut bien le reconnaitre, un peu fade.

Assassin’s Creed : Altair’s Chronicles relate des événements antérieurs à ceux que l’on a pu découvrir sur nos consoles de salon, à savoir en 1190, en plein cœur de la troisième croisade. Croisés et Sarrasins s’affrontent pour le contrôle de Jérusalem. L’ambiance du titre, unique et magistrale, a été relativement bien transposée dans cette version nomade. Sur le plan sonore avant tout : les musiques d’ambiance sont de qualité, tandis que les bruitages vous plongeront à coup sûr au cœur de la ville sainte. Du coté graphique, cela se gâte déjà. Assassin’s Creed est une licence ambitieuse, et les développeurs n’ont pas opté pour la facilité en choisissant de réaliser un titre en 3D sur Nintendo DS. Le résultat visuel est très mitigé, avec des décors souvent réussis, mais des personnages un peu grossiers. L’animation est elle aussi, très inégale, et souvent vous ferez face à une chute du framerate.

Alors que reste t-il à notre jeu d’action et de plates-formes ? Son gameplay peut-être ? Là aussi, c’est raté. La liberté d’action a laissé place à une aventure extrêmement dirigiste (une flèche verte vous indique constamment ou aller… en même temps, ce n’est pas comme si nous avions le choix !), il conviendra trop souvent de se rendre d’un point A à un point B, sans encombres. Vous éliminerez vos adversaires au fil de l’épée, discrètement ou de manière plus musclée, vous martyriserez quelques personnages clé pour leur soutirer des informations vitales ou bien encore vous ferez les poches de quelques passants pour récupérer des objets essentiels à votre progression. Chacune de ces phases est un prétexte à un mini-jeu à réussir au stylet, sur l’écran tactile. Amusant. Ce qui l’est beaucoup moins par contre, c’est la maniabilité de notre assassin préféré : c’est très peu précis, la gestion des collisions n’est pas exemplaire et, surtout, c’est truffé de petits bogues. La gestion de la caméra, elle aussi, n’est pas exempte de défauts.

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Picture of Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

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Avis sur
Assassin's Creed : Altair's Chronicles

Ennuyeux

Pour achever ce triste tableau, sachez aussi que l’aventure est très courte (comptez une poignée d’heures pour la finir). Au final, cet Assassin's Creed : Altair's Chronicles apparaît comme un titre plein de potentiel, mais gâché par de nombreuses imperfections, pourtant prévisibles. La faute à une commercialisation précipitée et à des impératifs de calendrier, pour Ubisoft ? Dommage, car l’autre version mobile, destinée aux téléphones portables et en 2D, était autrement plus réussie !