Je crois n’avoir jamais de ma vie fait un Visual Novel, pourtant Kuk me vante les mérites du genre à chaque convention. Mais rien à y faire, pour moi Visual Novel rime avec jeu chiant à texte, même si je conçois qu’il existe quelques pépites (Steins;Gate). On était samedi soir, j’étais peinard sur le canapé, et je vois donc sur le store ce Visual Coquin à quelques euros. Allez, soyons fous (ou faibles), tentons, au pire tu te prendras une tranche de rigolade à te moquer des textes. C’est ce que je croyais, mais TroubleDays a réussi à faire pire que la série B/Z.
Alors que certains manga X Rated peuvent avoir une vraie valeur dans la relation entre les protagonistes (je pense à Nana to Kaoru) ou plus abordable (Video Girl Ai). Ici on est lancé dans une histoire de garçon voulant fuir son futur proche. Pas heureux dans sa vie, qu’il remet totalement en question. Et le malaise prend vite à la gorge quand cette Succube teenage débarque en pleine nuit sur votre vit. (on nous assure qu’elle est majeure …)
Elle est naïve, en mode Kawaï (pour une Succube …) et leur histoire est fausse de bout en bout. Lui qui était dans un malêtre va se réfugier dans la facilité d’avoir une boniche à la maison qui fait ses désirs. Et après deux jours naitra l’amour (enfin j’imagine parce que j’ai fait les bons choix). Mouaiii… à quel moment vous avez discuté? Les textes tournent réellement autour des corvées, du petit boulot de cosplayeuses qu’elle va faire, de l’aller-retour aux Onsens pour une scène de Bondage non assumé. (Perso, je suis allé dans un Onsen, il n’y avait pas ce genre de prestation :D)
Comble, TroubleDays est édulcoré avec de belles fondues blanches sur ce téton qu’on ne saurait voir. Merci du voyage, glauque et même pas coquin. Dommage, le mélange 2D pour les scènes coquines, 3D pour les scènes de texte n’était pas si mal réussi.