Sur Xbox 360 et PlayStation 3, les combattants d’UFC 2010 Undisputed ont fait des merveilles cette année. Qu’en est-il dans l’adaptation PSP qui nous arrive quelques mois plus tard ?
Pour ceux qui prennent le train en marche, un petit rappel. L’Ultimate Fighting Championship (UFC) est une organisation américaine de free fight ou de combat libre. Si elle reste encore peu connue en France, elle est la première au monde. Et si au départ les combats étaient plus ou moins chaotiques, ils sont aujourd’hui réglementés et un arbitre est présent auprès des combattants pour veiller à leur sécurité. Bref, distribution générale de gnons et de coups de pieds, mais pas n’importe comment !
Dans UFC 2010 Undisputed sur PSP, les joueurs ont la possibilité de personnaliser leur combattant à partir d’un choix de neufs disciplines martiales (karaté, judo, lutte, muay thaï, ju-jitsu, judo, lutte, etc.) et bien d’autres choses. Le compteur totalise plus de 100 combattants réels ! Et en matière de modes de jeu, le titre de THQ fait également le plein. Entre Exhibition, Jouer le titre, Défendre le titre, Tournoi, Combat Ultimate et Carrière, vous aurez de quoi vous occuper un certain nombre d’heures. Ceci, sans compter les différentes possibilités de jouer en multi-joueurs (mais pas online, malheureusement). Votre progression est détaillée dans les options sous forme de statistiques et de pourcentages. Les fans auront à cœur d’aller jusqu’au bout afin de dévaliser la boutique virtuelle du jeu avec t-shirts, sweats, kimonos et autres, sans compter de nombreuses cinématiques et autres surprises.
Niveau contenus, vous l’aurez compris, UFC 2010 Undisputed assure ce qu’il faut. Intéressons-nous maintenant un peu au système de combat. Toutes les possibilités de la PSP (boutons, stick et croix directionnels) sont utilisées à bon escient pour nous proposer une panoplie de coups impressionnante. Vous pourrez aussi bien donner des coups de pieds et de poings que vous balancer, bloquer, déclencher une projection (à terre, par exemple, pour ensuite rouer de coups votre adversaire), effectuer une soumission, etc. Comme dans les précédents UFC, il n’y a aucune barre de vie affichée à l’écran. Un K.O. peut survenir à tout instant. Le plus rapide pour y parvenir : frapper fort au niveau de la tête ! Par contre, il y a bien une barre d’endurance (à activer dans les options) que vous devrez gérer au mieux pour ne pas tomber en panne de jus à un moment inopportun. Pis, vous pourrez être étourdi. A ce moment-là, tout l’écran vire au gris et l’action ralentit. Un moment particulièrement tendu, puisqu’un coup bien placé et suffisamment violent peut mettre au tapis !
La modélisation des combattants est assez réussie avec suffisamment de détails pour pouvoir aisément les reconnaitre : expressions faciales, tatouages partout sur le corps, etc. On perçoit aussi un peu de sang sur les visages au fil des combats. Le public, quant à lui, est affreux, terne et composé de très peu de polygones. Heureusement, une fois dans l’octogone de combat (le ring), en pleine action, on ne le voit plus trop en détail. Les animations sont très convaincantes avec des variations palpables dans les coups : on sent clairement que certains sont plus puissants que d’autres, même lorsqu’il s’agit du même mouvement. Une petite réussite, ce genre de subtilité n’est pas évidente à restituer correctement en l’absence de vibreur sur la console. Un carton rouge par contre pour les développeurs qui ont complètement bâclé la partie sonore du titre, avec un commentateur totalement absent (!) et un public un peu mou, qui ne parvient pas réellement à nous plonger dans l’ambiance. Heureusement que les combats sont suffisamment tendus pour nous faire oublier (un peu) cet aspect décevant. Un dernier gros point négatif à aborder : des temps de chargement tout simplement hallucinants. Il est bien proposé d’installer le jeu sur Memory Stick, mais même avec cette option, on passe encore une éternité à patienter devant son écran entre chaque scène (jouée ou non). Entre le moment où vous déciderez d’effectuer une partie « rapide » en mode Exhibition et celui ou vous contrôlerez enfin votre personnage, il se sera écoulé 1 mn 50. Avec installation, ce temps d’attente passe à 1 mn 15. Ce n’est pas une blague, nous avons effectué plusieurs tests de ce type, montre en main, tant cela devient rapidement agaçant.