Lorsque l’on parle de « musô » difficile de ne pas parler de la série Dynasty Warriors tant elle est importante dans ce style de jeu particulier, sous-genre du hack n’ slash. D’ailleurs, parler de musô pour une autre série est presque un abus de langage. Et si vous pensiez retrouver un concurrent pour la série avec ce Samurai Warriors 5 il n’en est rien puisque les deux licences font partie de la même série musô. Si Dynasty Warriors se déroule pendant la période des « Trois Royaumes » de Chine (au IIIe siècle), Samurai Warriors, elle prendra place dans l’ère « Sengoku » japonaise (du XVe-XVIe).
Mais le style musô c’est quoi déjà ? Car au final, il n’est pas très populaire en dehors du Japon. Je pense donc qu’une définition (toute personnelle sera-t-elle) pourrait aider à votre compréhension du reste du test. Sous-genre du hack & slash, pas si loin du beat them up 3D finalement le musô vous mettra dans la peau d’un général de guerre et autorisera donc une dimension plus tactique qu’à l’accoutumée. Vous déambulerez régulièrement parmi les hordes de combattants, en tranchant au passage la chair à canon ennemie par dizaine.
La série des « Warriors » est une vraie référence dans le genre !
ROMgamb
Contrairement aux épisodes précédents, l’histoire ne prendra pas place sur toute la période Sengoku, mais se concentrera sur les événements qui ont conduit à « l’ incident » du Honnō-ji, (une armée pris au piège dans un temple). Nobunaga Oda et Mitsuhide Akechi sont les figures marquantes de l’histoire. Les nombreuses missions que propose le titre seront jouables avec pas moins de 37 personnages. Si ce chiffre peut paraître énorme, il fait pâle figure avec les 55 de l’épisode 4, mais finalement le mieux ne serait-il pas l’ennemi du bien ? Je n’en sais rien, mais 37 c’est déjà ultracool non ?
Samurai Warriors 5 revient avec ce cinquième opus dans un style voulu « Pop Art et peintures à l’encre anciennes », une appellation pompeuse, mais finalement ça ne sera jamais que du « Cel Shading ». Le rendu est assez léger dans le jeu, mais il est plus prononcé dans certaines cinématiques, façons peinture aux pinceaux, du plus bel effet !
Le Cel Shading a cette capacité de masquer les défauts graphiques en rajoutant un liseré noir autour de chaque forme 3D donnant un style « BD » ou cache misère au besoin.
ROMgamb
La technique sur Switch n’est forcément le top de ce qui se fait actuellement mais nos amis Japonais sont suffisamment astucieux pour que cela ne se ressente pas en jeu. Samurai Warriors 5 fait principalement dans la limitation des distances d’affichage, que ce soit pour les décors secondaire ou les PNJ (Environ 50 à 100 mètres virtuels).
Cela n’impacte pas le gameplay, puisque ces éléments existent malgré tout en mémoire ainsi ils apparaissent déjà animés (pas de bonhommes rangés et inanimés comme dans Hyrule Warriors par exemple).
Le gameplay lui propose une approche abordable avec des combos qui sortent aisément. On reste sur le basique, coup faible / coup fort ainsi que le coup « spécial » nécessitant l’utilisation de la barre « Musou » prévue à cet effet. Le gameplay est vif, très réactif et il sera difficile de mettre la console en défaut malgré le nombre d’ennemis parfois hallucinant à l’écran. L’évolution de vos personnages donne accès à de nombreux combos, on a de quoi s’amuser un moment avec les 37 généraux que propose cette suite.
Cerise sur le gâteau, ce Samurai Warriors 5 sera entièrement jouable en multijoueurs local (écran splité)
Le titre impressionne d’ailleurs par son contenu, puisqu’au-delà de son nombre de personnages jouables plus qu’honnête, Samurai Warriors 5 propose un nombre de missions qui devrait vous occuper un moment. La personnalisation est également au cœur du jeu, puisque de nombreux lieux (dojo, écurie, magasin…), accessibles via les menus, seront disponible afin de faire évoluer vos généraux (acquisition de combos/coup spéciaux, évolution personnages) ou de l’équipées d’une autre arme par exemple.