Proteus est une création de deux développeurs indépendants, Ed Key et David Kanaga, initialement imaginée sur PC et qui a été adaptée sur PS Vita par Curve Studios. Découvrons ensemble ce titre pour le moins surprenant et qui constitue une invitation au voyage.
« Tester » Proteus n’est pas un exercice évident. Car le titre n’est pas véritablement un jeu, il faut plutôt le considérer comme une « expérience ». Vous y contrôlez une sorte d’entité qui débarque sur une mystérieuse île, dessinée façon pixel art 8 bits, et dont l’aspect est modifié à chaque nouvelle partie. On l’explore sans se soucier de la gravité, puisqu’elle est toute relative… En effet, on peut sauter d’une falaise sans dommage particulier, on descendra juste un peu plus vite. Au cours de votre périple, on croisera une multitude de plantes et d’animaux. Le cycle jour/nuit s’écoulera lentement, donnant lieu à des variations de couleurs parfois improbables, le tout étant encore accentué par le cycle du temps et des saisons.
L’exploration du monde de Proteus se fait à travers des musiques d’ambiance et des bruitages symbolisant le changement de la météo ou le passage d’animaux : bruit cristallin de la pluie, hululement d’une chouette, vent sifflant au sommet d’une montagne, etc. En vous baladant ainsi, certains événements se déclencheront (ou pas). Par exemple, passez sur l’ombre d’un arbre et vous voila projeté dans un parc entouré de buildings. Approchez-vous de ce cercle de feu follets et voilà qu’un nouveau cycle de saisons démarre. Ces instants sont de l’ordre de l’onirisme cathartique car Proteus vous plonge dans une sorte de semi-torpeur où vous ressentez de vraies émotions.
La partie graphique de Proteus ne devrait pas plaire à tout le monde. Elle est moins esthétique par exemple que ce que proposent les jeux de la société Thatgamecompany (flOw, Flower, etc.) qui, justement, arrivent eux aussi très bientôt sur PS Vita. Reste que la magie opère tout de même. Dommage qu’une démonstration jouable ne soit disponible pour déterminer si Proteus constitue votre « trip ». Car à 13 euros, l’addition est un peu risquée tout de même.
Pour finir, notons la présence de quelques nouveautés dans cette adaptation. Sur PS Vita, on peut désormais choisir de générer une île en fonction de son emplacement géographique. Le générateur peut aussi prendre en compte le calendrier, ce qui est plutôt original. Par ailleurs, il y a une nouvelle façon d’interagir avec l’environnement en utilisant le pavé tactile arrière de la console. Des petits plus sympathiques.
La partie graphique de Proteus ne devrait pas plaire à tout le monde. Elle est moins esthétique par exemple que ce que proposent les jeux de la société Thatgamecompany (flOw, Flower, etc.) qui, justement, arrivent eux aussi très bientôt sur PS Vita. Reste que la magie opère tout de même. Dommage qu’une démonstration jouable ne soit disponible pour déterminer si Proteus constitue votre « trip ». Car à 13 euros, l’addition est un peu risquée tout de même.
Pour finir, notons la présence de quelques nouveautés dans cette adaptation. Sur PS Vita, on peut désormais choisir de générer une île en fonction de son emplacement géographique. Le générateur peut aussi prendre en compte le calendrier, ce qui est plutôt original. Par ailleurs, il y a une nouvelle façon d’interagir avec l’environnement en utilisant le pavé tactile arrière de la console. Des petits plus sympathiques.
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