Ça y est Metroid Dread est sorti ! Metroid a directement (à sa sortie en 1986) crée un genre, mais finalement onze ans nous séparent du dernier épisode que nous compte l’arc principal et les séries valables dans le genre sont maintenant légion. Alors, Samus ARAN est-elle toujours la patronne du Metroid like ?
Le parasite
Vingt années se sont écoulées depuis l’intrigue de Metroid Fusion et les parasites X semblent bel et bien éteints, cependant la Fédération Galactique reçoit une mystérieuse transmission désignant la planète ZDR comme le dernier bastion de l’espèce. La fédération pris rapidement la décision d’envoyer les E.M.M.I., une escouade de robots chargé d’enquêter, sur ZDR. Peu après leur arrivé sur l’astre les E.M.M.I. tombent dans un silence radio inquiétant.
L’ultime recours ?
La chasseuse de primes, Samus ARAN, sera alors envoyée sur place afin d’enquêter. Son métabolisme partiellement modifié par le Metroid la rend plus apte à affronter les parasites X, qui prolifèrent depuis l’extinction des Metroids (seuls prédateurs de ces derniers). La mauvaise nouvelle du jour est que les E.M.M.I. ont été reprogrammés et se retournent maintenant contre vous. Ce sombre inconnu au visage de corbeau ne doit pas y être pour rien !
« Les équipes derrière Metroid démontrent une fois de plus qu’ils sont toujours à la hauteur du mythe qu’ils ont créé ! »
ROMgamb
Une chose marque assez rapidement manette en main, le jeu en impose visuellement. L’effort est d’autant plus notable puisque la Switch n’est pas réputée pour offrir une puissance folle. Si les textures (pour un peu que l’on soit tatillons) pixélisent pas mal, forcé de constater qu’en jeu avec les plans de caméra larges le jeu est magnifique. Et il le sait puisque les développeurs en joueront sur certains plans en modifiant la caméra pour ainsi augmenter le sentiment de virtuosité de certaines scènes.
L’école du gameplay
S’il y a bien un point sur lequel Nintendo était attendu c’est le gameplay. On pardonne souvent une histoire bateau voire prétexte, mais on est en droit d’entendre de big N un gameplay solide. Comme toujours dans Metroid les scénaristes ont trouvé un moyen de retirer toutes ces capacités à Samus. L’artifice aura ici deux intérêts. Premièrement, générer des zones inaccessibles (qu’il vous faudra retenter une fois la capacité adéquate retrouvée), le principe de base d’un Metroid like et le second permettre une courbe d’apprentissage du gameplay optimale.
Metroid Dread : Parfait pour le speed run !
Vous finirez le jeu en étant capable de vous mouvoir tel un ninja. Samus possèdera à terme un panel de capacité plus que fourni d’armes, de combinaisons ou outils afin d’explorer davantage ZDR. Et si le gameplay excelle en configuration « salon » il ne subira aucune dégradation en « portable » et ça peu de jeux peuvent s’en vanter !
« On a rapidement envie après la fin du jeu de relancer et faire mieux que la fois précédente. Tout fouiller, tout trouver ! »
ROMgamb
Le premier point noir du titre (pour ceux qui cherchent du défi) restera la difficulté. Si le côté labyrinthique des lieux et leur grandeur laissent présager de longues sessions à chercher son chemin il n’en est rien et finalement la résolution ne sera jamais loin de la salle du dernier item acquis. Les boss quand à eux représenteront un pic de difficulté dans ce doux voyage qui ne devrait cependant pas ralentir trop les soldats de la pattern.
Ce point est par conséquent parfaitement subjectif et les joueurs fan de grosse difficulté n’auront qu’à passer leur chemin, les qualités de Metroid Dread (et Dieu sait qu’elles sont nombreuses) sont ailleurs. Comptez dix heures de jeu pour battre le boss final. La rejouabilité du titre est cependant plutôt grande et on sent la volonté des développeurs de faire du titre une référence speed run.
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