Tout juste après nous avoir livré le très sympathique Age of Zombies sur PSP, le très prolifique Halfbrick Studio lance Rocket Racing, toujours dans la gamme de jeux PSP Minis. Pensez à un F-Zero, mais en vue de dessus… Une petite bombe !
Dès les premières minutes de jeu, Rocket Racing laisse une excellente impression. C’est fluide et rapide, les graphismes sont simples mais stylisés. On sent que l’on va bien s’amuser avec ce jeu. Une bonne impression confirmée au cours de la compétition proposée en mode Campaign, sur plus de 40 circuits. Ils ne sont pas bien grands et plutôt tortueux : la priorité est mise sur la maîtrise de votre engin.
Des contenus à la hauteur
Alors on commence tout en douceur, avec une succession de courses/missions qui vous apprendront à prendre en main votre vaisseau. Les contrôles ne sont pas aussi aisés qu’il y parait, la force d’inertie étant très prononcée. Que notre choix se porte sur un contrôle à la croix directionnelle ou au stick, il faut un petit moment d’adaptation. Mais, à la clé, la récompense est là : on s’amuse comme des petits fous à faire de grandes glissades dans les virages, les grinds. Ces dernières rapportent des points et peuvent, à elles seules, constituer des objectifs pour remporter une course. Plus important encore, le fait de « slider » avec l’arrière de votre appareil sur les bords des virages vous permettra de gagner en vitesse. Particulièrement difficile à maîtriser, cette technique se révèlera jouissive au final. Et obligatoire aussi : dès la seconde série de courses, vous ne pourrez plus gagner sans.
Les objectifs varient : terminer premier, réaliser un minimum de points de grinds, terminer une course en un temps limité, passer sur une série de checkpoints précis, etc. La difficulté est au rendez-vous et, fort heureusement, les développeurs ont eu la bonne idée de vous proposer à chaque fois deux types de missions différentes, avec l’obligation de n’en réussir qu’une, avant de passer à la suivante. On peut toujours revenir en arrière par la suite, pour boucler le tout. En plus des 40 courses évoquées du mode Campaign, Rocket Racing propose également un mode Grand Prix et Quick Race. Sans doute frustrés du fait que Sony interdise pour le moment la présence de mode multi-joueurs dans les jeux PSP Minis, Halfbrick Studio a tout de même inclus un Party Mode. Ce dernier permet de se lancer des défis (pour quatre personnes) en se passant la console successivement. C’est toujours mieux que rien. Bref, pour résumer : comptez cinq à six heures pour faire le tour de ce nouveau jeu, ce qui est très honorable au vu de son prix.
Old-school à fond les manettes
En jouant à Rocket Racing, on ne peut s’empêcher de penser à quelques vieux jeux qui auront enchanté notre jeunesse. Les développeurs ont voulu insuffler au titre un esprit « rétro », et c’est réussi. Techniquement, il y en a un minimum sous le capot, avec une 3D discrète et des effets de transparence à gogo qui procurent un excellent rendu 2D. On reste les yeux « scotchés » sur son vaisseau, mais l’on ne pourra s’empêcher de remarquer la pluie de météorites qui s’abat en arrière plan… Nous vous le disions en ce début de test, le résultat est plutôt simple, mais les couleurs sont judicieusement choisies. Rocket Racing bénéficie d’un cachet tout particulier et, ce, jusque dans les la partie sonore. L’ambiance futuriste est assurée par des compositions discrètes et relaxantes.