La logithèque au lancement de la GBA est déjà excellente, mais il manquait encore LE jeu qui allait captiver les foules au même titre que Tetris à l’époque sur GB. Nintendo a finalement trouvé un ambassadeur de choix : Kuru Kuru Kururin. Derrière ce nom étrange se cache un casse-tête très original !
Le gameplay
Dans les grandes lignes, vous allez dirigez un petit bâton qui pivote constamment sur son axe central, à la manière des aiguilles d’une montre. Ainsi l’objectif est de faire passer ce bâton au travers de couloirs labyrinthiques, sans toucher les parois. Plus facile à dire qu’à faire !
Les développeurs ont l’esprit tordu, les parcours sont semés d’embûches (angles délirants, spirales, etc.). Par conséquent, il est nécessaire de faire preuve d’un timing irréprochable. En effet youcher un mur vous pénalise en vie mais aussi en temps ! On a le droit à trois chocs au maximum. Enfin pour corser le tout, certains passages sont animés ou encore obstrués par des obstacles mouvants : boules hérissées de pics, ressorts qui inversent le sens de rotation de votre tige, etc.
Le jeu est divisé en une trentaine de stages et quelques challenges à la difficulté tout de suite plus relevée. Sont disponibles deux modes Time Attack et un mode Story, bourré de dialogues pas vraiment utiles. C’est peu, mais le principe de jeu est si prenant que l’on y revient sans hésiter, que ce soit pour battre ses temps ou pour récupérer quelques menus objets à collectionner. Pour ne rien gâcher, les graphismes sont mignons et colorés, les sons enchanteurs et la maniabilité au poil.