On le savait, la rentrée de Septembre allait être chargée en matière de jeu vidéo. Malgré tout, au détour d’une capture de jeu, on découvre parfois au débotté un éditeur ou encore un jeu. Comme d’habitude, je me laisse avoir et rajoute un jeu supplémentaire à ma liste interminable de jeux à faire. Aussi, lorsque j’ai découvert Iron Meat la semaine dernière, je n’en attendais pas grand chose. Mon instinct sera t’il bon cette fois ci ?
Probotector mon amour
Dans Iron Meat, vous incarnez le rôle de Vadim, un soldat qui devra sauver le monde face à…La Viande, une biomasse interdimensionnelle (un jeu qui plaira aux végans). Cette entité, comme d’autres créatures mutantes, furent crée par un scientifique fou du nom de Yuri Markov. Ce dernier s’éclipsera sur la lune mais inondera le monde de bêtes infames et boss immenses. Dans l’idée, le scénario d’Iron Meat ne brille pas par son originalité et ne consistera pas en une critique de la consommation de viande, bien au contraire. En effet, le soft s’inspire fortement d’un Probotector en émoustillant nos souvenirs d’antan.
Bloody Vadim
D’une part, on retrouve dans Iron Meat les mécanismes du jeu évoqué au préalable à savoir de l’action avec deux boutons. Simplement deux comme dirait Philippe Chéreau mais, en réalité, le jeu est bien plus profond et tactique. En effet, les deux boutons principaux servent à tirer et à sauter. Toutefois, par le bouton L, vous pourrez switcher entre deux armes possibles pour votre héros. Ainsi, à la manière d’un Contra, le joueur pourra récupérer des items supplémentaires permettant d’acquérir des armes supplémentaires ou d’augmenter sa puissance de feu pour proposer des phases de jeu aux tirs frénétiques !
D’autre part, on retrouve une certaine brutalité digne d’un Metal Slug. Je dirais même que celle ci est glorifiée à la manière d’un Broforce voir d’un Doom avec du sang à profusion et des morceaux de viandes qui explosent. De ce point de vue, on y retrouve le sel des jeux arcades d’antan avec un coté jouissif et défouloir à souhait. Comme ses ainés, Iron Meat propose des boss immenses ou le duel se transforme en un carnage. Franchement, c’est un vrai plaisir car la jouabilité met en valeur les graphismes et l’inverse est également vrai.
Une vraie boucherie
Comme tout bon jeu arcade, Iron Meat propose trois niveaux de difficulté possible ce qui le rend accessible à tous les joueurs. En outre, l’aventure s’étends sur neuf niveaux à la difficulté progressive. De plus, chaque boss vaincu, chaque vie gagnée, chaque bonus récupéré augmentera votre score permettant ainsi de débloquer plus de trente skins supplémentaires pour personnaliser votre héros. En somme, on peut le terminer en moins de deux heures mais on aura plaisir à y replonger seul…mais aussi à deux. Le soft propose aussi un mode deux joueurs pour deux fois plus de fun.
Pour finir, mention spéciale à la direction artistique du soft. Les sprites sont de très belle qualité et les animations sont parfaites sans aucune baisse de framerate malgré la présence d’ennemis en masse. Par exemple, on aura de très beaux décors en fond, accompagnés d’explosions de chair et du sang à foison au premier plang. Enfin, la bande son est également de qualité tout en metal . On en viendrait presque à retrouver l’aspect « couillu » d’un Duke Nukem. Non vraiment, Iron Meat est un digne sucesseur à ses ainés, qui même sans innover, propose un ensemble très réussi dans un écrin aussi brutal que sanglant.