
Le mot décalé définit le mieux selon moi Gunstar Heroes, pas dans le mauvais sens du terme loin de là. Ce jeu sorti dans les années 90 uniquement sur console MegaDrive était une perle. Alors que tout le monde bavait sur Metal Slug, ses nombreux sprites, ses animations, son humour (raaaahhhh Metal Slug). Treasure lui oeuvrait tranquillement à son titre. Un véritable cadeau fait aux possesseurs de la console de Sega. Un jeu d’action qui n’aurait rien à envier au titre de SNK. Coup double! Le jeu par des astuces de programmation était capable d’afficher de la 3D aussi bien que la console de Nintendo. Autant vous dire qu’en tant qu’heureux possesseur du titre et de la console, je faisais ma star dans la cour de récré.
Mais au-delà de l’aspect technique, Gunstar Heroes c’est un jeu d’action bourré de clichés (certains peuvent être un peu trop localisés pour être compris par le peuple occidental). Des militaires un peu précieux, de gentils méchants, et même les antihéros de Nadia et le Secret de l’eau bleue (Gladys, Titus, Caius). L’aspect scénaristique est classique, mais les personnages rencontrés sont tellement barrés que lors des premières parties on est intrigué. S’ajoute à cela un système intelligent de gestion des armes. Aux nombres de quatre, ces armes peuvent se combiner pour profiter de la capacité de chacune et avoir un effet dévastateur. Fait notable, les armes sont plus proches des classiques du Shoot-Them-Up (Rayon laser, tir conventionnel, Boule de feu, ou à tête chercheuse) que d’un jeu de guerre à la Contra/Metal Slug (Bazooka, Mitraillette, Canon, Grenade). Résultat, le rythme est sacrément accéléré et les « bullets » partent dans tous les sens par centaines.
Pour ce qui est de la version 3DS, aucune surprise, on retrouvera les mêmes musiques, le choix entre la version japonaise ou internationale, la possibilité de mettre en 3D le jeu (mais étonnamment il m’a rendu plus malade qu’à l’accoutumée), des modes MegaShoot ou MegaLife pour les débutants, et Gunslinger permettant de changer d’arme à la volée. Le minimum vital dites-vous?
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