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Jeu

DuckTales: Scrooge’s Loot, le test sur iOS

La bande à Picsou revient à la mode ces temps-ci en matière de jeux vidéo, et pas que sur les consoles de salon ! En effet, la division mobile de Disney nous fait une surprise en lançant, sans prévenir ou presque, un certain DuckTales: Scrooge’s Loot sur iPhone/iPad, sous la forme d’un free-to-play. Un attrape gogo destiné à enrichir encore plus qu’il ne l’est déjà le vieux gripsou ?

 

A notre grande surprise, DuckTales: Scrooge’s Loot se révèle être un jeu d’action en 3D à la sauce deathmatch. Là, pour le coup, on sent qu’on n’est pas passé loin du FPS ! Mais les développeurs ont sans doute préféré une vue à la troisième personne. Grand bien leur a pris : du coup, la maniabilité est plutôt correcte sur les écrans tactiles !

Entrons dans le vif du sujet. Picsou s’est fait voler une partie de son magot par les sempiternels Rapetou et vous allez devoir l’aider à récupérer tout ce que vous pourrez. Vous débutez dans la peau de Riri, Fifi ou Loulou – on ne sait pas trop en fait. Problème : vous n’êtes pas seul sur le coup. La seule solution, pour tirer votre épingle du jeu, est de constituer une équipe de quatre combattants. Le camp adverse fera de même. DuckTales: Scrooge’s Loot se joue donc à huit, en solo (avec des bots contrôlés par l’intelligence artificielle) ou en ligne. Une fois la déception passée de ne pas trouver un vrai mode Histoire, on trouve cela plutôt cool, pour un jeu mobile.

Cool, parce que les parties sont disputées dans des arènes très grandes (quatre au total). Parce que, pour ne rien gâcher, les graphismes sont à la fois cartoon et d’un très bon niveau : on peut distinguer à des dizaines de mètres quel ennemi s’apprête à vous faire face. Aussi, parce que l’action est très musclée : le jeu est rapide, les armes à disposition assez fun (canon à balles, bocal à poissons, bazooka à ventouses, etc.) et le level design particulièrement recherché. Les développeurs ont véritablement exploitées les décors avec des dénivelés importants (pour se cacher) et des bumpers disséminés un peu partout. Ces derniers permettent de traverser de grandes distances en un clin d’œil, de prendre l’adversaire à revers ou bien encore de le canarder dans les airs. Pour un peu, on se croirait revenu à l’époque bénie de Quake 3 ! Le « travail d’équipe » est fortement encouragé. Rien de plus efficace qu’un duo qui se charge au maximum d’or (et qui sera du coup ralenti) et un autre chargé de canarder ou de jouer aux gardes du corps. Ou alors un trio d’assassins chargé de mettre des bâtons dans les roues des ennemis, tandis qu’un seul joueur ramasse discrètement le pactole.

Voilà pour la partie agréable de DuckTales: Scrooge’s Loot. La partie désagréable réside, vous vous en doutiez certainement, dans la techniquement de monétisation du jeu. Il est possible d’améliorer une tonne de choses : les caractéristiques de son personnage (que l’on peut changer pour quatre classes différentes : aventurier, inventeur, cuistot et pilote), celles de ses armes, etc. On peut acheter aussi des gadgets qui permettent de prendre l’avantage en cours de partie, de se soigner ou bien encore d’éliminer le temps d’attente lorsque l’on meurt, avant d’être réintégré dans la partie en cours. Pour cela, il faut dépenser de l’or, que l’on gagne en jouant ou en dépensant de vrais euros. Jusque-là, rien de scandaleux, cela reste correctement équilibré. Non, ce qui est vraiment agaçant, c’est que le développeur a mis en place un système de « tickets », en fait un système d’accès aux parties. Pour en obtenir un, il faut soit dépenser de la monnaie virtuelle (très cher), soit patienter une demi-heure. C’est idiot et cela crée beaucoup de frustration.

 

Mis à disposition par l’éditeur : Non
Image de Olivier B.

Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

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Age conseillé

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Pas d'anecdote

Avis sur
DuckTales: Scrooge's Loot

Plaisant

Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre