Cecconoid revient de loin, un titre de Triple-eh prévu sur Windows, Linux et Téléphone. Il a atterri sur la Nintendo Switch à cause de Thalamus Digital dont je suis les péripéties. Déjà, Cecconoid n’est pas un jeu, mais deux, Cecconoid est la partie aventure hommage à Cybernoid. Et Eugatron qui est un hommage à Robotron. Je ne connaissais pas le premier qui doit dater du Spectrum, mais par contre le deuxième avait une version Xbox 360 qui m’a fait saigner par presque tous mes orifices.
Donc autant vous dire que j’étais chaud pour découvrir ce Cecconoid, titre qui a l’air sorti du fond des années 80. Tout commence par une histoire fantasque : le vaisseau Equinos se fait attaquer par le Stormlord. Le dernier espoir de l’humanité est alors la capsule Samourai-1 (nous), mais il faut d’abord localiser la clé du Captain Solomon afin de débloquer l’accès au coeur de Stormlord afin de tout anéantir. OK, donc trouver la clé, trouver le coeur du vaisseau… Compris! Vous n’auriez pas une carte par hasard?
En plus, il place la barre très haut en proposant deux couleurs un peu comme Downwell. Donc graphiquement, il faut être quarantenaire pour apprécier ce genre de gros pixels. La partie gameplay est simpliste elle aussi, un vaisseau qui peut tirer dans 8 directions. Oubliez l’analogique! Fun fact vos ennemis eux sont passés à l’air analogique par contre. On pourra récupérer des objets (surtout de meilleures armes) et des boules bleues dont je n’ai pas bien compris l’intérêt.
Le jeu est une suite de tableau, d’ennemis à détruire, de pièges à éviter le tout dans un labyrinthe qu’est le vaisseau Equinos. Résultat, Cecconoid est difficile à en crever. Apprendre par coeur la disposition du vaisseau, mourir et recommencer seront vos prochaines occupations. Le problème, c’est que la sauce ne prend pas, ça a le game design des vieux jeux des années 80, et rien ne semble réfléchi. En plus, c’est punitif au possible. Changement d’écran, vous êtes au mauvais endroit, vous mourrez…
Pour ce qui est du bonus Eugotron, c’est en effet du Robotron, 50 niveaux/arènes avec des ennemis placés aléatoirement. Voilà un bonus qui me donne envie de lancer la console contre un mur.
