Vous allez surement me trouver difficile, et c’est vrai, vieillir me va si mal. Je suis un vieux con aigri. De fait, ma psychologue avec qui je partage ma vie et bientôt deux enfants m’a conseillé d’attaquer des jeux moins agressifs, plus contemplatifs, plus mignons. Vous pensez que je vous baratine? Oui c’est vrai, j’ai découvert Carto dans le Game Pass comme beaucoup de monde. J’y ai joué, j’ai commencé à apprécier, puis j’ai compris les limites du monde qui m’entoure.
Vous vous souvenez de Passé Virtuel (en anglais Thirteen floor), pareil, le monde a des limites et ces limites sont définies par la petite Carto, le personnage de notre histoire. Lors d’une tempête, elle chute de son « dirigeable » où elle vivait avec sa grand-mère. Cependant, elle a dispersé dans le monde des morceaux de cartes qu’elle peut assembler pour « créer » le monde qui l’entoure.
Vous l’aurez compris le jeu se joue sur deux plans, la carte que vous pouvez modifier à votre gré, et la partie aventure ou Carto pourra se balader sur les terres fraichement agencées. Le jeu vous forçant à passer de l’un à l’autre, modifier l’agencement pour résoudre des quêtes, obtenir un nouveau morceau de carte, ou changer de lieu.
C’est super la première heure, pour peu qu’on apprécie les puzzles façon problème de mathématiques/géographie. En effet, bien souvent les PNJ vous informeront du lieu de votre prochaine quête FEDEX sous forme d’une énigme textuelle : « j’habite à Ouest d’une rivière » « les baies que tu recherches sont à la jonction d’une forêt, d’un lac et d’un village », etc., etc.. Et c’est à vous d’agencer en fonction pour suivre le chemin tracé par les développeurs.
Résultat, c’est extrêmement scripté et monotone. Après 30 minutes, vous souhaiterez ne jamais avoir croisé Carto, après 1 heure de balade vous la supplierez d’arrêter d’aider les gens, ils se moquent ouvertement d’elle. Puis vous vous résignerez l’abandonnant à son triste sort sur une île pleine de pantins ayant 3 phrases pour vocabulaire.
