Panzer Dragoon : remake, le test sur Switch

Au détour d’une balade sur l’eshop, je fais défiler la liste des jeux disponibles pour mon porte-monnaie. C’est alors que je tombe sur Panzer Dragoon dont seul le nom me parle. En effet, accro à la première PlayStation, j’avais vaguement entendu parler de ce soft sorti sur Saturn et qui était, à priori, une franche réussite. L’idée d’un remake ne pouvait qu’être bien alors ? Nous allons le vérifier.

L’histoire sans fin (ni même de début)

Le soft commence sur une longue cinématique introduisant un personnage au milieu du désert. Il fut poursuivi par plusieurs ennemis jusqu’à ce qu’un autre personnage chevauchant un dragon lui vienne en aide. Le cavalier semblant blessé, il nous laisse prendre les rennes de son dragon qui connaît le chemin pour aller quelque part. Voilà voilà… Nous voilà donc sur un dragon à tirer sur d’autres ennemis dont nous ignorons les revendications et nous allons quelque part sans savoir ni où ni pourquoi. Et dire que certains ont pesté sur le scénario du premier Mario Bros.

Un petit dragon blanc aux yeux bleus

Nous incarnons ici un guerrier tirant au pistolet sur des ennemis défilant à l’écran. Certains pourront penser que cela se rapproche d’un shmup 3D, mais à mon sens, Panzer Dragoon se rapproche davantage d’un rail shooter façon Virtua Cop ou Time Crisis mais avec la possibilité de tourner la caméra à 360 degrés. Ainsi, vous devrez diriger votre dragon, mais également tirer sur vos ennemis venant de toute part.

Le tir se réalise en appuyant sur un bouton de tir, mais vous pouvez également « lock » vos ennemis en maintenant ce même bouton. L’effet rendu est assez faible et on a jamais une impression de tir amélioré. Panzer Dragoon durant ses phases de gameplay se rapproche davantage d’un Track and Field durant les phases contre les boss. Par exemple, vous alternerez les deux boutons de manière frénétiques avec vos doigts. C’est amusant trente secondes.

Panzer Dragoon : Betrug

Ce remake de Panzer Dragoon avait sûrement pour idée de booster graphiquement le jeu d’origine. Dès les premières cinématiques, le ton est donné. Des graphismes dignes d’une PlayStation 2, des cinématiques cheap au possible et une absence totale de doublage. Mention spéciale pour la musique d’introduction et celle de fin qui sont réussies. Le reste est tout aussi passable qu’une musique d’ascenseur. (NDR : veuillez excuser VTG pour cette annonce, vous pouvez l’insulter sur Twitter 🙂 )

Une fois les cinq épisodes réalisés, vous apercevrez la fin du jeu en une heure. La durée de vie en soi ne me choque pas si ce fut une heure de plaisir ou de réussite. Là où un Ridge Racer donne une rejouabilité et un plaisir énorme (NDR : Pas à moi), Panzer Dragoon ne vous donnera pas envie d’y jouer hormis pour améliorer votre score.Mention spéciale au bonus de fin qui vous permettra d’accéder à dix artworks totalement insipides.


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Version testée : 2.0
Mis à disposition par l’éditeur : Non
Picture of VTG

VTG

Vintage, quadra seino marin, père de deux monstres. Biberonné à la ps1 et aux consoles portables, j’oscille entre ma période rétro et les nouvelles technologies. Adepte du troll et du bon mot, j’aime partager mes galéjades.

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Pas d'anecdote

Avis sur
Panzer Dragoon : Remake

👎A éviter👎

Panzer Dragoon : Remake est une fausse bonne idée. Profiter de l'aura d'un pseudo jeu du passé mais qui semblait déja mauvais. Court, ennuyeux, graphiquement dépassé. Courage à ceux qui l'ont payé le prix fort.