Dillon’s Rolling Western: The Last Ranger, le test sur 3DS

Dillon’s Rolling Western: The Last Ranger est la suite directe d’un jeu paru début 2012 sur Nintendo 3DS. Nous sommes surpris de voir débarquer un nouvel opus aussi rapidement, tant le jeu original avait été discret sur l’eShop… Ce qui ne veut pas dire qu’il était mauvais. C’est même tout le contraire !

Dillon’s Rolling Western est une création du studio japonais Vanpool. On lui doit, notamment, le très étrange Freshly-Picked: Tingle’s Rosy Rupeeland sur Nintendo DS… Sur 3DS, ses développeurs abattent encore une fois la carte de l’originalité en nous proposant un jeu d’action/stratégie. Dans Dillon’s Rolling Western: The Last Ranger, vous allez contrôler un tatou-cowboy au look ravageur. Il est accompagné d’un sympathique assistant, Noisette, un rongeur. Ce duo peu orthodoxe doit lutter jour après jour contre des invasions de monstres et protéger les troupeaux de bétail des pionniers du coin. Des bestioles qui répondent au nom amusant de briochon.

Dillon’s Rolling Western: The Last Ranger reprend exactement là où le précédent opus s’était arrêté… Sauf qu’il faut aller croiser le fer dans les territoires de l’Est, cette fois ! Les habitants de ces terres sont en panique et il va vous falloir intervenir vite pour contrer l’invasion de nouvelles créatures. Concrètement, au cours de chaque partie, on se trouve lancé dans une immense arène 3D où l’on peut évoluer totalement librement. D’ailleurs, cela surprend un peu sur 3DS. D’abord, parce que la console portable de Nintendo nous a rarement habitués à des environnements aussi vastes. Ensuite, parce que Dillon’s Rolling Western: The Last Ranger est d’une beauté graphique tout à fait inhabituelle pour un jeu distribué uniquement sur l’eShop. Le titre tient d’ailleurs la dragée haute à beaucoup des productions 3D que l’on trouve en boîte à 40 €… Mieux encore : tout est parfaitement fluide. Une mention spéciale, enfin, pour la musique country, parfaitement réussie.

Pour mener à bien sa mission, le tatou est lourdement équipé. En particulier d’une solide carapace capable de renverser ou d’écraser les ennemis. C’est là que Dillon’s Rolling Western se la joue Sonic… Ça, c’est pour les phases d’action. Mais le titre de Vanpool est aussi un tower defense, puisqu’il s’agit de fortifier des tours de défense. Pour y parvenir, il faut récolter pierres précieuses et argent dans les mines. Accessoirement, on ramasse aussi de la nourriture pour les briochons, ce qui leur permettra de se reproduire, augmentant ainsi vos chances de survie pour les rounds suivants. Lorsque les ennemis attaquent, en plus des tours de guet qui font leur office, il est possible de foncer tête baissée sur les ennemis ce qui déclenchent des combats d’arène, contre une poignée d’adversaires. L’idée est séduisante, mais la mise en œuvre de la chose laisse à désirer : le lock proposé n’est pas efficace et il y a des problèmes de caméra. En plus, ces phases sont très stressantes puisque pendant ce temps, les autres ennemis continuent de progresser sur la carte !

Les nouveautés de cette suite se comptent sur les doigts d’une main. Citons l’apparition de rangers de soutien (mais à l’intelligence artificielle défaillante, dommage !), l’introduction de cartes plus vastes, de séquences où il faut protéger un train de ravitaillement, de nouveautés StreetPass (guère motivantes)

A l’arrivée, Dillon’s Rolling Western: The Last Ranger est un jeu ambitieux qui veut faire beaucoup de choses à la fois. Il y parvient presque, tout en assurant des contenus généreux et une durée de vie plus que satisfaisante (le niveau de jeu relevé y étant aussi pour quelque chose). On regrettera l’absence d’un mode multi-joueurs qui, on l’imagine, aurait pu être très fun. On dernier point noir à souligner : la prise en main, pour le nouveau venu, n’est pas évidente. Nous ne parlons pas de contrôles, mais de l’introduction générale, peu évidente, qu’il s’agisse de scénario ou d’objectifs à identifier. D’ailleurs, en cours de partie, c’est parfois la confusion car on ne sait pas exactement où l’on en est avant qu’une autre phase ne se déclenche (il y en a trois en tout, par cycle). Quelques indices peuvent être donnés par la couleur du ciel (qui indique, du coup, l’heure de la journée) lorsque l’on commence à maîtriser la chose. Mais les débutants n’y comprendront rien ce qui est bien dommage. Vanpool a amélioré sa copie, mais elle reste encore perfectible !

 

Mis à disposition par l’éditeur : Non
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Olivier B.

Olivier en 5 ans n'a pas encore réussi à m'écrire sa bio, comme je le connais "un peu", je vais me permettre de le faire à sa place. Olivier est un vieux joueur, comprendre par là qu'il a connu l'ère bénit des années 80, de l'accélération de la puissance, des graphismes et aussi du gameplay. Il est aussi le seul vrai journaliste de la team, ayant exercé pendant de nombreuses années dans des magazines que vous avez lu. Forcément un collectionneur, mais surtout parce qu'il ne supporte pas les problématiques contractuelles (la location comme il l'appelle) liées aux achats numériques. Il est amoureux de la Jaguar et de la PS Vita mais vous le trouverez désormais sur Switch et PlayStation 4.

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Avis sur
Dillon's Rolling Western: The Last Ranger

Excellent

Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre