Après un premier épisode acclamé par les joueurs et la critique, l’équipe de Castle Pixel surfe sur ce succès d’estime. Du fait d’un calendrier relativement calme, la sortie de Blossom Tales II: The Minotaur Prince était attendu comme LA suite d’un hit.
Frère, soeur, une bagarre sans fin
À travers le conte retranscrit par son grand-père, notre héroïne, Lily, revient dans un jeu d’action aventure comme ce fut le cas lors du premier opus. L’histoire de base est axée sur la « haine » et les querelles entre frère et soeur, postulat de base qui parlera forcément aux parents en proie à leurs jeunes enfants.
Alors que Lily se met à combattre son frère, ce dernier est kidnappé par le Roi Minotaure. C’est alors qu’elle partira en quête, à travers un vaste monde, de son frère. Vous rencontrerez alors des monstres, pirates dans des univers variés tels que des forets hantés ou des plages par exemple. Ainsi, dans un style pixel art en 2D à la manière d’un Zelda A Link to the Past, Blossom Tales 2 parlera forcément aux adeptes de jeux rétros.
Zelda like
Comme je l’évoquais précédemment, Blossom Tales 2 s’inspire de ses ainés à travers plusieurs quêtes. En effet, nous y trouverons les éternels donjons, caves qui regorgeront de couloirs et autres puzzles plus ou moins compliqués. Le soft se veut fidèle aux jeux de l’époque Super Nintendo sans rien innover. Par exemple, vous pourrez exercer vos talents de pécheurs afin de récupérer des poissons. Ces derniers pourront être revendus pour récupérer des objets. D’autres objets ou éléments serviront à augmenter vos capacités ou créer des potions. Ces éléments tendent à augmenter artificiellement la durée de vie et à rendre le jeu moins fade, en vain.
Une aventure ronflante
Il est à noter que malgré une carte importante et la tentative par cette équipe de développeurs indépendants de créer un univers onirique, il apparait, passé les heures, une sensation de vide, d’ennui. De plus, l’univers musical de Blossom Tales 2 vous marquera par son côté apathique et sera loin d’apporter une approche épique à l’ensemble. Il vous en coutera quinze heures de jeux environ pour en voir le bout et rien ne vous incitera à replonger dans l’aventure. Idem, la rejouabilité sera quasi inexistante du fait de l’absence de dynamisme du jeu. N’est pas A Link to the Past qui veut.
