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Serial Cleaner, le test sur Switch

Serial Cleaner, le test sur Switch

Sorti en 2017 sur PC où il avait fait bonne impression, Serial Cleaner est sorti quelques mois plus tard sur Nintendo Switch un peu dans l’indifférence générale (tout du moins dans la nôtre). Des soldes eShop ont été la bonne occasion de combler notre retard.

Par Kuk

Serial Cleaner, le test sur Switch

Serial Cleaner est finalement assez classique dans ses mécaniques d’infiltration, mais il le fait avec talent. Le vrai challenge est dans les défis qui modifieront grandement la difficulté.

Serial Cleaner est un jeu d’infiltration, mais scénarisé de manière atypique puisqu’il vous met dans les gants mappa la peau d’un nettoyeur professionnel… attention, ici il ne s’agit pas de ménage standard ! Non, ici on récure les scènes de crimes de vos commanditaires, qu’ils soient mafieux ou tueur en série. Le moins que l’on puisse dire c’est que vos employeurs travaillent plutôt salement… A vous d’effacer une certaine quantité de sang, de ramasser tous les corps qui traînent ainsi que les armes et autres pièces à conviction…

Évidemment, les forces de l’ordre sont déjà sur place. Il faut donc éviter les policiers, sachant qu’il en existe de plusieurs types ayant chacun des comportements différents. Pour vous aider, leurs cônes de visions sont matérialisés. Quelques éléments du décor pourront vous servir de cachettes (plantes, placard, armoire, etc.). Le mode aventure est particulièrement permissif, puisque même poursuivit vous pouvez vous cacher et votre poursuivant finira par retourner à ses occupations. Les cadavres seront à transporter dans le coffre de votre voiture ou sur zones spécifiques sur place : comme un crocodile, des piranhas dans un aquarium, un camion broyeur, etc.

Serial Cleaner combine donc habilement un système classique, avec un mode histoire assez bien emmené où la tension ira crescendo dans les 20 scènes de crime à nettoyer. Celles-ci ne sont pas seulement différentes selon les lieux, mais elles apportent souvent de petits éléments de gameplay spécifique comme des raccourcies, des enceintes à enclencher pour attirer la police, ou des éléments du décor à bouger pour bloquer certaines zones, etc.

Pour rajouter un peu de piment, chaque scène renferme un petit objet caché à découvrir. Il s’agit soit d’une bobine de film qui débloque un scénario bonus (10 au total) ou bien un magazine de mode qui débloque un nouveau costume.

Serial Cleaner n’est pas exempt de défaut, notamment la gestion des collisions est parfois incertaine. Il vous arrivera quotidiennement d’être bloqué sur des éléments du décor et si vous étiez poursuivis par les policiers la partie s’achève.

Les 20 missions du mode histoire vous paraîtront peut être un court, mais elles commenceront assez rapidement par se corser et à partir des épisodes 8 il vous faudra pas mal de tentatives pour arriver à vos fins. La difficulté sera considérable avec le mode défis qui comprend 12 défis de jour et 8 de nuit. Certains sont des changements « cosmétique » par exemple un décours flou comme si on était ivre, ou bien le jeu passe en noir et blanc. D’autres défis suppriment certains éléments du jeu, par exemple les cônes de vision des policiers, les cachettes ou bien ces dernières ne sont accessibles que si vous n’avez pas été repéré, etc. On a même une sorte de mode survie où vous devez ramasser le plus de corps possible. Dommage qu’on ne puisse pas les combiner…

L’histoire se déroulant aux États-Unis au milieu des années 70 et style graphique du jeu reprend une imagerie rétro, ligne claire et droite et des couleurs saturées du plus bel effet (même si elle nous fait surtout pensé aux affiches des 50/60 bien représenté en France par Hervé Morvan).

Dans la même veine, la bande originale de Serial Cleaner est juste magnifique, dans un style Funk / Jazz, qui s’écoute non-stop avec toujours autant de plaisir. D’ailleurs, c’est bien simple, le jeu a monopolisé plus de musiciens (24 en tout) que de membre de l’équipe de développement… On adore tellement la musique qu’on aurait aimé in mode juke-box.

En sa défaveur, on rappellera le petit problème des collisions pas toujours bien maîtrisé, et on peut considérer que 15€ est peut-être un poil cher, mais n’hésitez pas à l’acheter à la première baisse de prix.

Serial Cleaner est finalement assez classique dans ses mécaniques d’infiltration, mais il le fait avec talent, d’abord par son thème, mais aussi avec des graphismes typés et surtout une musique Funky quasi envoûtante. Le mode histoire peut sembler un peu court, mais il est complété par une dizaine de scènes bonus. Tout ceci n’est qu’un moyen de prendre en main les différentes composantes du jeu lui-même. Le vrai challenge est dans les défis qui modifieront grandement la difficulté et qui en feront un vrai party-game adulte.

(NDRL : parce que Kuk pense qu'on pourrait se passer la manette sur ce mode défi, en mode t'es pas capte de faire ce niveau sous acide)

Excellent !

Version testée : switch
Mis à disposition par l’éditeur : Non
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Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

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Age conseillé

Thèmes

Format

Editeurs/Auteurs

Avis sur
Serial Cleaner

Excellent

En sa défaveur, on rappellera le petit problème des collisions pas toujours bien maîtrisé, et on peut considérer que 15€ est peut-être un poil cher, mais n’hésitez pas à l’acheter à la première baisse de prix.

Serial Cleaner est finalement assez classique dans ses mécaniques d’infiltration, mais il le fait avec talent, d’abord par son thème, mais aussi avec des graphismes typés et surtout une musique Funky quasi envoûtante. Le mode histoire peut sembler un peu court, mais il est complété par une dizaine de scènes bonus. Tout ceci n’est qu’un moyen de prendre en main les différentes composantes du jeu lui-même. Le vrai challenge est dans les défis qui modifieront grandement la difficulté et qui en feront un vrai party-game adulte.

(NDRL : parce que Kuk pense qu'on pourrait se passer la manette sur ce mode défi, en mode t'es pas capte de faire ce niveau sous acide)