Mon quotidien
Autant je peux dire que « je joue dans le métro » grâce à ma belle Switch. Autant je ne n’avais jamais « joué à Metro » et cela malgrès toutes les bonnes critiques que la série a pu recevoir. Pourtant j’ai bien le remake HD, là à portée de main, mais rien à faire. Etre désormais papa, c’est devoir remettre à plus tard (la retraite) bon nombre de titres. Autant dire que j’ai déjà prévu des années RetroGaming en 2055.
Revenons à nos moutons, j’ai tenté à juste titre de faire un lien entre Metro et métro. Et bien croyez le ou non, c’est plutôt simple. D’ailleurs, depuis je regarde mes convives dans le métro bizarrement. La foule de la ligne 1 entre La Défense et Esplanade de la Défense devient une tribu hostile prônant la « non marche » à pieds (alors qu’il y a 5 mins entre ces deux stations, mais le costard-cravate préfère faire la sardine). Je vois aussi comme des alienés ces gens qui coûte que coûte se dirigeront vers le sacro-saint-siège, siège qui lui permettra de survivre à la prochaine apocalypse nucléaire quand cette masse aux effluves radioactives débarquera (et là j’aurai bien cité une ligne en particulier, qui où que l’on soit dans la rame, on aura toujours une chance de se retrouver sous l’aisselle d’un plus grand que soi – true story!). Et je ne parle pas de ces rats géants qu’on aura loisir de retrouver après 22h se baladant sur les quais impunément.
Il est donc évident que le Metro est toujours une question de survie.
C’est donc avec joie que j’attaquais Metro Exodus, pour moi cela devenait un simulateur de survie en transport. Pis encore, il me donnerait surement quelques tips & trick sur la vie après une attaque nucléaire dévastatrice. Bon, je m’étais surement monté un film dans ma tête. Metro Exodus est juste un FPS.
Enfin juste, j’exagère il propose bien plus qu’un Call of Honor, ou Medal of Duty. Déjà, il propose une ambiance post-apocalyptique bien réelle. Des mutants, des zones extrêmement radioactive ou la moindre poussière peut vous tuer, et des conflits d’intérêts sur fond de lutte pour survivre ou tout simplement pour cacher la vérité au monde. Parce que le petit Artyom, il va pas faire sa balade en train pour rien. Visiblement ça fait deux chapitres qu’il entend des voix sur sa petite radio CB, persuadé qu’il y a une vie au delà de Moscou.
Et à priori il n’avait pas complètement tord, au point qu’il arrive avec ses copains à voler un train pour se payer des vacances. Alors bon tout ne se passe pas comme prévu. Déjà la banlieue, les parisiens le savent… ça craint. Bon là, la banlieue de Moscou c’est un peu violent, secte, mutants, voleurs, mutants, truc électrique qui vous tue en un quart de seconde, ermite, bande organisée, mutant plus gros ou plus fort… Alors oui les décors sont mignon tous plein, la visite des différentes régions dépayse, mais va en falloir du courage pour s’en sortir vivant.
Alors fort heureusement, on vous aide un peu, mais qu’un peu, à vous l’amélioration de des armes avec un système de craft, la possibilité de créé des medikits, des explosifs artisanaux ect. etc. Bon pour le reste par contre on peut rien pour vous. Faudra savoir réparer son masque à gaz sous le feu ennemis sous peine de mourir dans d’atroce souffrance, recharger sa lampe torche pour viser des mutants sensible à la lumière, nettoyer vos armes qui s’enrayent toujours au mauvais moment et faire une croix de temps en temps sur votre capacité à sauver tout le monde. Mais à part ça … rien d’insurmontable (en mode facile 🙂 )
Sur l’aspect histoire, on est pas mal non plus, y’a vraiment beaucoup de dialogue à écouter surtout avec vos camarades de voyage. On sent de l’amour à chaque moment, l’amour du travail bien fait. Par contre Artyom … doit être muet. Le seul gars du coin à qui on demande jamais son avis, à moins qu’il réponde avec les yeux, je sais pas … enfin c’est difficile d’apprécier le personnage quand on a l’impression de gérer un bout de bois (avec un fusil, faut pas pousser!).
Sinon l’aspect monde libre, enfin en niveau libre façon Stalker, c’est pas mal, mais bon on est un peu en 2019. Donc ça donne toujours l’impression de nous limiter, après c’est aussi voulu par le scénario. On peut donc l’accepter.
Qu’est ce que je souhaite encore partager avec vous? Qu’on regrette d’y jouer sur PS4 – ça paraissait une bonne idée, tant mon PC de gameur est un peu obsolète. Mais je confirme : la manette c’est pas le pied, mais ça lancerait un troll sans intérêt. En plus ils ont ajouté le support des RTX sur PC …
La Contreverse
The recent decision to move Metro Exodus from Steam to the Epic Game Store was made by Koch Media / Deep (cont) https://t.co/E6xcZNkHJV
— Metro Exodus (@MetroVideoGame) February 3, 2019
La sortie de Metro Exodus sur PC n’est pas passée inaperçu. La faute à une décision/validation tardive d’annoncer l’exclusivité de Metro Exodus sur la nouvelle plateforme Epic Game Store. Une plateforme peu développée chez les joueurs de Metro semble-t-il – A titre perso, je ne m’y inscrirais jamais, pour une raison simple, elle n’est pas sécurisée, on a pu en mon nom créer un compte Epic Game Store / Fornite et j’ai eu un mal fou à le faire comprendre au support qui a préféré bannir mon email … nice …
Bref, comme à chaque fois internet s’est énervé, les développeurs ont commenté avec amour la décision, les éditeurs ont répondu comme à leurs habitudes pour les éditeurs. Rien ne s’est amélioré, un boycott a été lancé et globalement on a cette impression que la version PC n’a pas eu le droit au succès qu’elle mériterait. On en est désolé, on souhaite sincèrement que dans 1 an quand l’exclusivité sera terminée, un petit nouveau départ sur Steam permettra à chacun de comprendre qu’il faut savoir gérer sa frustration.
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