Graveyard Keeper, le test sur PC – La mort vous va si bien!
Après Punch Club un très bon jeu de simulation de vie d’un boxeur, Lazy Bear Games nous propose Graveyard Keeper, un jeu de gestion de cimetière !
Graveyard Keeper : l’histoire
Vous rentrez tranquillement chez vous quand votre téléphone sonne, vous déconcentrant juste assez pour avoir un accident de voiture. En vous réveillant, vous êtes dans un cimetière et on vous demande de déterrer un crâne qui parle, et tout ça, dans un univers médiéval. Oui, je sais, le pitch est un peu bizarre, mais les dialogues sont remplis d’humour.
Dans ce titre, vous serez tour à tour, un bûcheron, un tailleur de pierre, un forgeron, un aventurier, un journaliste, un cuisinier, un marchand, un gardien de cimetière, un boucher… Et j’en oublie certainement.
Graveyard Keeper : qu’est ce qu’on fait ?
C’est que cette multiplicité de choses à faire peut faire peur de prime abord, mais tout est lié de manière assez logique. Pour entretenir votre cimetière, vous allez devoir « crafter » de quoi le rendre beau. Mais vous pourrez aussi vendre du bois de chauffage fraîchement coupé pour vous faire de l’argent.
Vendre du bois n’est pas le seul moyen d’obtenir un peu de monnaie. Faire votre boulot de gardien de cimetière (en enterrant les cadavres amenés par un âne qui parle…) vous fera obtenir des certificats et quelques piécettes.
Petit bémol, les déplacements : ils sont longs et fastidieux. En effet le jeu gagnerait beaucoup à proposer un système de téléportation plus poussé permettant de se rendre dans n’importe quel endroit visité.
Pour avancer dans le jeu, vous allez aussi devoir farmer des ressources. Les quêtes vous demandent souvent de fournir un objet ou d’aller voir un PNJ qui n’apparaîtra pas avant la fin d’une suite de quêtes dans laquelle à un moment où un autre on vous demandera de farmer.
Un peu de stratégie
Le problème, si je puis dire, c’est que vous avez une barre d’endurance qui fonctionne exactement de la même manière que dans Punch Club. A savoir que les actions feront fondre comme neige au soleil cette fameuse barre. La gestion de l’effort devient un véritable enjeu stratégique surtout quand les quêtes ont des « deadlines » un peu serré.
Pour conclure, il vous faudra environ une trentaine d’heures pour venir à bout du jeu. Après votre première partie, vous aurez certainement envie de recommencer pour optimiser votre façon de jouer.