"Un air ludique, un souffle épique, un vent geek"

Jeu de Société

Tulip

Nous avons tous entendu au moins une fois dans notre vie que « nous vivons dans un monde capitaliste ». Hum, hum. Fort bien. Mais… comment ça marche en fait ? Grâce au jeu Tulip, il sera possible de comprendre, en s’amusant, le fonctionnement de la bourse ! Pour les trois au fond qui ne voient pas le lien, je rappelle que, selon Stéphane Boujnah, « La Bourse produit le prix qui est la molécule de base du capitaliser ». Evidemment que je savais qui était cette personne avant décrire cet article. Of course !

Un jeu rapide et stimulant

Le but du jeu est clair : amasser le plus de florins (de l’argent quoi) en fin de partie. Pour ce faire, il faudra miser sur les bonnes couleurs de tulipes à planter dans son jardin. Mais attention, à chaque fois que quelqu’un joue une carte, le cours de la couleur jouée va diminuer. Bah oui, moins il y a d’offre, plus c’est cher ! Ainsi, si j’avais une tulipe bleue qui valait 5 florins, elle n’en vaudra plus que 3 si quelqu’un en joue une autre.

C’est là que le jeu prend toute sa saveur. Car, en plus de devoir adapter sa stratégie à sa main et au jeu des autres, il est possible de négocier. Et là, il y en a pour tous les goûts, de la menace d’un krach boursier à l’accord d’un parce de non agression. Car oui, si la valeur d’une couleur baisse trop, alors BIM, toutes les tulipes révélées de cette couleur son défaussées. Et on repart à une valeur de 5 dès que quelqu’un remet une tulipe de cette couleur. Et puis, pour ajouter un peu de piquant, il existe des cartes spéciales :

  • carte échange : comme son nom l’indique, on va échanger une de ses tulipes avec celle d’un adversaire
  • carte variation : on va faire monter ou descendre de un le cours d’une couleur
  • carte prendre : on va prendre au hasard la carte d’un adversaire et la poser devant soi

Une fin qui peut tout changer

Une autre mécanique permet au jeu Tulip de gagner en dynamisme : sa fin. Ou plutôt, ses fins. Car oui, il y a trois façons distinctes de terminer Tulip :

  • Lorsqu’un 4ème krach est déclenché
  • Quand la dernière carte est piochée (bon, cette fin n’est pas très originale)
  • Au moment où la 4ème tulipe noire est posée (car oui, il y a des tulipes noires qui échappent au cours de la bourse des tulipes !)

Et, petit plus qui peut renverser une partie : les cartes en mains en fin de partie sont comptabilisées sans changer le cours de bourses. Alors oui, on ne peut avoir que 4 cartes en main, mais si ce sont des cartes d’une couleur qui vaut 5 florins, c’est jackpot !

Des graphismes épurés et soignés

Je suis obligée de parler des graphismes à la fois simples et efficaces du jeu Tulip. L’illustrateur, Tony Rochon, a fait le choix d’un style épuré et élégant qui sied parfaitement à ce jeu. Un style qui mélange la beauté de la nature et de ses créations avec la froideur et la dureté des lignes du cours de la bourse. Après, peut-être que je vais trop loin ? En tous cas, c’est simple et efficace. Petit bonus en prime, le jeu est fabriqué en France (Cocorico !)

Avis sur
Tulip

👍Amusant👍

Un jeu simple et efficace, où comment rendre compréhensible notre système financier sans prise de tête.

Mis à disposition par l’éditeur : Oui

Disponibilité

Age conseillé

Nombre de joueurs

Thèmes

Editeurs/Auteurs

Pas d'anecdote

Image de Gin

Gin

Enfant, elle regardait avec envie ses amis jouer à la gameboy dans le bus scolaire. De temps à autres, l’un d’eux, lassé, lui prêtait le saint objet mais elle était alors confrontée à une autre difficulté : la maniabilité. Ou plutôt, son manque naturel de skills. Elle apprend, mais lentement. Et les quelques minutes dont elle bénéficie, à peine une fois par mois, ne lui suffisent pas à passer un seul niveau. Enfant, elle admirait les jolis bous de cartons avec tant de créatures magnifiques dessus. Mais ses parents disaient que c’était trop cher. Alors, à force de grands yeux, de patience et de malice, elle fini par obtenir auprès de ses petits camarades, un joli paquet de cartes. Mais le destin ne voulait pas son bonheur et ses petits Pokémons, vilement, lui furent dérobés. Vous pourriez être tentés de l’appeler Cosette, mais c’était sans compter sur sa détermination ! Gin a grandi et elle a été à l’affut de la moindre occasion, sillant inlassablement les vide-greniers pour acheter chaque carte, chaque jeu, chaque manga qui lui permettrait de pouvoir s’amuser. Si bien qu’adulte, elle se retrouve avec (presque) tout l’univers vidéoludique de ses rêves et elle compte bien rattraper tout le temps perdu enfant, partageant avec vous ses diverses expériences ! Pas sûre que ses skills s’améliorent avec l’âge par contre...