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Silver Bullet, un bon jeu ou une farce ?

Chaque fin d'année, les gamers le savent bien : rime avec frissons, monstres et sorties de jeux d'horreur. À cette période, les éditeurs misent sur l'ambiance macabre pour séduire les amateurs de sensations fortes. Flynn's Arcade, célèbre pour ses jeux d'arcade, ne fait pas exception et dévoile son tout nouveau titre horrifique. Et autant dire que j'étais prêt : son , aperçu sur X il y a quelque temps, m'avait déjà intrigué. Voyons maintenant si, cette fois-ci, la magie arcade opère vraiment.


Van Helsing: Puppy Horror

Pour commencer, dans Silver Bullet, on incarne nul autre que Van Helsing, célèbre chasseur de vampires. Cette fois, il ne traque pas seulement les créatures de la nuit : il part à la recherche des chiots de son fidèle compagnon Silver, enlevés par le sinistre vampire Reggie. Dès les premières minutes, l'ambiance gothique s'installe. Manoirs poussiéreux et autres lieux lugubres composent un décor inquiétant digne de Halloween.

Au fil de l', chaque niveau dévoile un nouveau repaire où se cachent les sbires de Reggie. Ces ennemis, au style aussi burlesques que redoutables, se dressent sur notre route dans un déluge d'effets visuels rappelant les shoots them up dans les salles d'arcade des années 90. Plus on progresse, plus la difficulté augmente, car chaque chiot sauvé rapproche Van Helsing de son affrontement final avec le vampire. Une quête simple, mais diablement efficace. De par cette trame enfantine et légère, on colle parfaitement au thème de l'horreur.


Pixel of the Dead

Visuellement, Silver Bullet plonge le joueur dans une véritable lettre d'amour aux bornes d'arcade des avec notamment l'option scanlines. Le jeu adopte un style horizontal à écran fixe, fidèle à la tradition Namco de l'époque, avec des sprites d'une grande finesse. Chaque élément, du décor aux ennemis, semble animé avec soin, offrant une expérience fluide sans le moindre ralentissement, même lors des séquences les plus chargées.

Les effets visuels typiques du genre shmup explosent à l'écran sans nuire à la lisibilité, et chaque boss, colossal et charismatique, impose sa présence avec force. Les couleurs sombres, les toiles d'araignée et les fantômes inquiétants renforcent l'ambiance horrifique du titre. Franchement, si le jeu était sorti en salle d'arcade à l'époque, on y aurait tous cru. Côté son, les musiques et bruitages participent pleinement à l'immersion, renforçant ce cocktail rétro-horrifique parfaitement maîtrisé.


This time, baby, I'll be bulletproof !

Le gameplay du jeu repose sur une mécanique aussi simple qu'addictive. On progresse dans chaque niveau en éliminant tous les ennemis présents à l'écran, dans la plus pure tradition arcade. Plus le joueur fait preuve de précision et de rapidité, plus il remplit une jauge permettant de déclencher un super dévastateur à un moment clé, rendant chaque affrontement dur mais gratifiant.

Cependant, il est impossible de tirer et se déplacer en même temps, un choix qui renforce la dimension tactique du jeu. La présence d'une fonction “rush”, permettant de foncer latéralement pour esquiver ou charger les ennemis, apporte un vrai dynamisme. Certaines phases rappellent clairement Pang, avec des bulles à exploser en pleine . Fort de son héritage shmup, hérité de Star Hunter DX, le jeu se veut comme un twin stick shooter, fidèle à l'esprit des jeux d'époque comme Cabal, à savoir dur et exigeant.


Deux types de gameplay totalement différents

Dans Silver Bullet, le gameplay gagne en profondeur en fonction de votre style de jeu ! En dehors des niveaux bonus, la trame principale reste la même : on affronte une vague d'ennemis pendant un temps limité avant d'atteindre le boss final. D'une part, la première option, purement orientée scoring arcade, pousse à éliminer les ennemis sans perdre une seule vie afin d'obtenir le meilleur score possible. Chaque tir précis remplit la jauge de super shoot, permettant de récolter des bonus qui font exploser le compteur. Cependant, la moindre erreur remet le score à zéro, un concept frustrant mais authentiquement rétro.

D'autre part, la seconde option, plus classique, consiste à progresser dans l'aventure avec seulement trois vies pour débloquer l'histoire. En chemin, on collecte des pièces qui servent à améliorer les capacités de Van Helsing : vies supplémentaires, jauge plus rapide ou tir renforcé. Mais attention, perdre une vie remet tout à zéro, ajoutant une vraie tension stratégique. Apprendre les patterns ennemis devient alors indispensable. La satisfaction de vaincre un boss sans mourir reste grisante, et c'est clairement ce qui fait le charme du jeu.


Game over never dies

La durée de vie quant à elle est tout simplement pharaonique, fidèle à l'esprit des véritables jeux d'arcade. La quête du scoring constitue le cœur du challenge, poussant sans cesse le joueur à se comparer aux autres via le mode arcade. Un mode d'entraînement bien pensé permet de rejouer les missions principales ou d'affronter les boss déjà vaincus, parfait pour affiner ses réflexes et maîtriser les patterns. Dans le menu des options, divers objectifs débloquent des améliorations utiles à la progression.

Enfin, une surprise attend les plus persévérants : après cinq cent pièces récoltées, le mode Terror Blocks se débloque, un Tetris-like amusant, certes dispensable, mais sympathique. Au final, Silver Bullet s'impose comme une excellente surprise d'Halloween, pensée pour les fans de nostalgiques des classiques Namco et friands de défis corsés.

Avis sur
Silver Bullet

★Excellent★

Entre boss monstrueux, Halloween, et challenge old school, Silver Bullet est un excellent jeu d'arcade horrifique qui ressuscite l'esprit arcade des années 80 !

Version testée : 1.0.6
Mis à disposition par l'éditeur : Oui

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Pas d'anecdote

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VTG

Vintage, quadra seino marin, père de deux monstres. Biberonné à la ps1 et aux consoles portables, j'oscille entre ma période rétro et les nouvelles technologies. Adepte du troll et du bon mot, j'aime partager mes galéjades.