Aujourd’hui on va faire dans le poétique. Non je ne vais pas faire de rime, ni d’alexandrin. Juste j’ai envie de vous parler d’Abzû l’un des derniers titres de l’artiste père de The Journey. Le titre au nom incompréhensible va vous plonger littéralement en eau profonde.
Une balade narrative sans narration au plus profond d’océans magnifique habillée de nombreuses espèces. Il est surtout pour vous l’occasion de découvrir une fresque mythique voir mythologique dans laquelle votre personnage va jouer un rôle primordial. D’une simple balade un peu lente et monotone va découler une fin épique qui fera monter votre palpitant.
Vous allez me dire « En faites, c’est comme The Journey ! » Oui c’est comme The Journey, les puzzles ne sont jamais complexes, la musique habille l’action, l’histoire est racontée par les images. Oui, c’est comme The Journey.
Mais Abzû s’affranchit des codes et usages des déplacements en vous mettant dans la peau de ce plongeur qui semble perdu. Alors qu’en réalité, le destin et lui avaient rendez-vous. Il faut avoir le cerveau câblé pour supporter ce genre de balade. Parce que tout le monde n’aime pas les « Walk-Sim ». Et surtout, n’espérez pas réveiller un neurone avec les difficultés mises sur votre chemin. Il n’y en a pas durant les 2 heures nécessaires pour voir la fin du titre. Mais Abzû vaut d’être vécu !
Vous pourrez aussi profiter de la sensibilisation au nom d’espèce en chevauchant les différents poissons du jeu. Par contre sur Switch, pas de « succès » disponible. Et donc certaines mécaniques de jeu comme trouver les coquillages ne servent à rien … dommage.
À noter aussi que Abzû Switch n’est pas aussi beau que sur les captures Editeur et qu’il se paye le luxe de ramer de temps en temps.
Nous avons testé la version Super Rare Games qui possède déjà la dernière version fonctionnelle.
