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Jeu Vidéo

[GAMESCOM 2025] Resident Evil Requiem, l’angoisse comme Gameplay

Un nouveau sens à l’horreur

Dernier jeu de la série présentée à la Gamescom par Capcom, le nouveau Resident Evil été présenté bien à l’abri dans une partie dédié. Loin de l’action effrénée des précédents volets, il revient à une approche beaucoup plus horrifique, rappelant certains passages de l’expérience Resident Evil Village. Le joueur incarne une jeune fille (Grace Ashcroft) prisonnière dans un hôtel désaffecté réaménagé en hôpital. Dès les premières minutes, le ton est donné : l’obscurité règne dans la majorité des pièces, parfois éclairées par de faibles ampoules, alternance de blanc cru, des rouges de veilleuses et bien sûr le clignotement des faux contacts, qui créent une atmosphère étouffante et angoissante.

Un gameplay centré sur l’exploration et la survie

Rapidement, on met la main sur un briquet, outil indispensable pour progresser dans les couloirs plongés dans le noir. Le gameplay repose sur l’exploration et la déduction . Évidemment beaucoup d’éléments ne sont pas accessibles, des portes fermées à clés, remettre de l’électricité, etc. On doit donc trouver les moyens de progresser en trouvant les bons objets oules bonnes actions. Autre point, les portes s’ouvrent automatiquement. Dans la version que nous avons pu jouer et qui doit constituer probablement le début du titre, pas question ici d’avoir accès à des armes ou des munitions. On pouvait utiliser des éléments de diversion, comme des bouteilles vides, afin de détourner l’attention des monstres. L’un d’eux apparaît d’ailleurs assez vite, rendant la tension immédiate et constante. Lors de ma session, ma panique m’ a conduit à une mort prématurée.

Une réalisation maîtrisée

Visuellement, le jeu impressionne par son rendu et par la qualité des effets de lumière (très belle effet des reflets du briquet par exemple), qui renforcent encore l’ambiance angoissante. Les développeurs proposent de choisir entre une vue à la première ou à la troisième personne. La première accentue la peur en réduisant considérablement le champ de vision, plongeant le joueur dans une vulnérabilité palpable, tandis que la troisième permet une meilleure maîtrise des déplacements et une perception plus large de l’environnement .


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Mis à disposition par l’éditeur : Non
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Kuk

Type de joueur : Mauvais | Type de test : Bordélique Kuk s'est lié d'amitié avec le monde du jeu vidéo très jeune. En 1988, il possède son premier ordinateur, un Atari 1040 STF flambant neuf. Et Atari ne le quittera plus jamais… Durant les années suivantes, il s'intéresse tour à tour à la Nec GT, à la NeoGeo Pocket et à sa petite soeur, la déclinaison Color, qui le font rentrer dans le jeu vidéo portable. Passionné d’histoire et de littérature, il apprécie tout particulièrement les jeux de rôle et les jeux d’aventure. Il montre aussi beaucoup d'intérêt pour le travail fourni par les développeurs indépendants dont il se fait une spécialité. Dans tous les cas, il privilégie le fond à la forme.

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Editeurs/Auteurs

La peur et l'angoisse sont vraiment bien distillées presque trop pour les âmes sensibles comme moi, quand j'ai arrêté j'avais des palpitations

Avis sur
Resident Evil Requiem

Preview

Avec ce retour à Raccoon City, la ville ou le mal s'est rependu, on semble s'orienter vers une proposition de gameplay moins basé sur l'action même si évidemment les armes ne semblent pas exclues. Pour le coup, le titre va ravir les amateurs d'angoisse et d' « horreur », à titre personnel j’étais véritablement terrifié (mais je ne suis pas amateur du genre justement).