Après avoir fait le bonheur des joueurs du WiiWare en 2010, puis sur Windows Phone, Max and the Magic Marker nous arrive sur iPhone, iPod Touch et iPad sous la bannière d’Electronic Arts Mobile. Le titre du studio Press Play fait preuve d’une grande originalité en raison de son concept et de son aspect graphique.
Max and the Magic Marker est, au premier abord, un jeu de plates-formes assez classique. Sauf qu’il exploite à bon escient l’écran tactile des plates-formes iOS, en introduisant une subtilité de taille. Confortablement installé chez lui, Max dessine des monstres. Une surprise de taille l’attend lorsqu’il se rend compte qu’un mystérieux feutre qu’on vient de lui offrir est magique et qu’il donne vie au monde qu’il a imaginé ! Le voilà embarqué dans une aventure tout à fait extraordinaire, dans laquelle il va devoir lutter contre ses propres créations en créant son propre avatar. Heureusement, il conserve son arme qu’il va pouvoir utiliser pour dessiner de nouvelle choses : un pont pour traverser un précipice, un escalier pour grimper dans les cieux, un poids pour écraser une créature belliqueuses ou bien encore pour activer une balance et propulser le petit garçon dans les airs…
Pour les joueurs débutants, il est proposé de jouer en mode Facile et, ainsi, de se voir dessiner des pointillés aux endroits cruciaux. Un peu trop… facile à notre goût. Les joueurs d’un niveau un peu plus confirmé auront à cœur de désactiver cette option pour chercher eux-mêmes les solutions. D’autant plus qu’à tout moment, il est possible de mettre le jeu en « pause » afin de dessiner tranquillement avec un maximum de précision. Force est de constater que le moteur physique est de qualité : résistance, chute d’objets et autres, tout est géré de manière réaliste.
Outre votre sens de l’observation et votre imagination, la clé de la réussite sera également votre capacité à gérer votre stock d’encre. On en ramasse dans le jeu sous la forme de petites boules plutôt rares. La bonne nouvelle – feutre magique oblige – c’est qu’il est possible d’effacer ses créations à volonté et d’en récupérer ainsi l’encre. La progression dans l’aventure (une soixantaine de niveaux) se fait de manière naturelle. Si les graphismes « crayonnés » sont superbe, on regrettera, au bout de quelques heures de jeu, leur relative manque de variété, avec seulement trois mondes à explorer. Autres regrets : un petit manque de précision en ce qui concerne les contrôles et la répétitivité des niveaux : s’ils sont nombreux, ils se ressemblent un peu trop aussi bien en termes de construction que de puzzles à résoudre.
