Turok sur Switch, un FPS old-school mettant aux prises un indien contre des dinosaures (!), qui se joue à cent à l’heure !
Turok sur Switch remet sur le devant de la scène un des titres phares de la Nintendo 64 sorti en 1997, pour notre plus grand plaisir. L’histoire est complétement improbable et tirée par les cheveux, mais les éléments importants sont les suivants : vous incarnez un indien armé jusqu’au bout de sa plume (et pas que avec un arc et des flèches), et vous affrontez des méchants mais surtout… des dinosaures ! Le principe est très simple de toute façon : courir et shooter sur tout ce qui bouge, et récupérer des clés pour débloquer des niveaux.
Graphiquement Turok nous ramène bien vingt cinq ans en arrière. Les textures sont vilaines, les décors assez absents, vos adversaires polygonaux et peu variés. Rien d’étonnant jusque-là, le titre du jeu n’est pas « Turok Remastered with world’s best graphics » n’est-ce pas ? Le plus important c’est que la fluidité et la maniabilité sont au rendez-vous, les joysticks de la Switch sont bien exploités pour bouger et regarder autour de votre petit indien. Dans Turok vous allez pouvoir courir à cent à l’heure, foncer sur vos ennemis, les exploser et refoncer sur l’ennemi suivant ! Un bon défouloir, qui rappelle la bonne époque de Doom ou de Duke Nukem 3D.
Au niveau des possibilités offertes par le jeu, là aussi on reste du sur du basico-basique : simple et efficace. Un bouton pour tirer, un bouton pour changer d’arme, un bouton pour sauter / nager, et voilà le travail. Ne vous attendez par à crafter des flèches, upgrader des armes etc… Non non non on reste sur les bases du FPS : tirer et courir pour récupérer des armes et de la santé. Quelques passages façon jeu de plate-forme viennent agrémenter le tout, avec là encore un petit goût des années 90… Le seul petit problème dans tout ça, c’est la map. Elle ne permet pas de dézoomer pour s’y retrouver et on a parfois l’impression de tourner en rond ! Mais j’ai toujours fini par trouver un chemin vers l’inconnu en quelques minutes, donc rien de rédhibitoire.