Mon pote Manoloben me soumet un jeu de moto rétro. À travers mes tests, vous savez que tout ce qui est lié au rétrogaming coule dans mes veines en intraveineuse. Ce Moto Roader MC sera-t-il le maitre de cérémonie de vos futures soirées gaming ?
Plein gaz !
Il est bon de préciser en amont que Moto Roader MC est sorti pour la première fois en 1992 sur PC Engine. Ainsi l’éditeur n’a fait que de ressortir dans son jus le jeu de l’époque sur la console de big N. Les sprites sont propres et dignes de l’époque des bitmap brothers et l’ensemble ne souffle pas de ralentissements.
Il s’agit d’un jeu de course en 2D ou vous devrez affronter cinq voitures et finir en premier. L’intégralité du circuit est sur un seul et même écran ce qui est censé rende l’ensemble plus lisible. Malheureusement, ce n’est pas le cas. En effet, même si vous effectuerez rapidement votre course en neuf tours, l’ensemble est extrêmement brouillon et loin d’être amusant plus de deux minutes.
Sur la béquille…
Moto Roader MC nous offre aujourd’hui la possibilité de jouer jusqu’à quatre en local. Bien évidemment, l’objectif est d’appréhender au mieux les virages pour finir en pole position. Néanmoins, cela ne sera pas une mince affaire du fait de vos adversaires. Ces derniers pourront par exemple utiliser des missiles pour tirer devant ou lâcher une bombe derrière soi. C’est un peu la Mario Kart avant l’heure…mais en moins drôle.
Le joueur pourra opter différents types de conducteurs et voitures afin de varier les plaisirs. De plus certains circuits auront des options pour vous ralentir ou accélérer brièvement votre véhicule. Toutefois, à moins d’y avoir joué et adoré à l’époque, on ne ressent pas le plaisir d’un jeu comme Rock n’Roll Racing par exemple.
Le léger contre-avis de Manoloben : Moto Roader MC n’est pas le titre du siècle clairement, cependant pour avoir été un adorateur d’Off-Road, mon avis est plus mitigé que celui de VTG. Le titre est une copie assumée, sans budget. Certes il ne remplacera jamais les cadors du genre, et s’adressera principalement à ceux qui l’ont connu à l’époque.