Récemment, j’ai eu l’opportunité de découvrir la preview de la démo de Fallen City Brawl sur Steam. Dès les premières minutes, mon enthousiasme n’a cessé de grandir. En effet, cette démo promet une expérience intense et dynamique, parfaitement adaptée aux amateurs de jeux d’arcade vintage. De plus, sa sortie prévue en août tombe à un moment où les sorties sont plutôt rares, ce qui en fait un rendez-vous à ne pas manquer. J’ai eu la chance de récupérer un code pour tester le jeu final ce qui me donne l’occasion de vérifier si Fallen City Brawl tient toutes ses promesses.
Nettoyer la ville au Kärcher
Comme souvent dans les beat them all, Fallen City Brawl s’appuie sur une histoire simple mais efficace. En effet, Fallen City est tombée sous le contrôle de plusieurs organisations criminelles. Bien que leurs motivations restent floues, la ville est plongée dans un chaos total. C’est alors que quatre justiciers entrent en scène pour rétablir l’ordre.
Tout d’abord, le sergent Clay, policier barbu et bodybuildé, incarne la puissance brute. Ensuite, Ricco, plus rapide, s’adresse aux joueurs recherchant un style équilibré. De plus, Iron Jackson, un personnage massif et brutal, utilise ses chaînes et envoie des cocktails molotov avec précision. Enfin, Natasha, seule femme du groupe, allie force et agilité grâce à sa clé à molette-boomerang. Dès l’introduction, cette trame narrative pose les bases de l’aventure. Toutefois, entre les niveaux, les cinématiques se font absentes. Par conséquent, un peu plus de “lore” aurait renforcé la profondeur et l’immersion dans l’univers.
Quand Capcom rencontre Paprium
La direction artistique de Fallen City Brawl s’inspire des classiques comme Streets of Rage ou Final Fight. Ce Beat them Up en 2D propose des décors variés : rues animées, zones enneigées ou nuits pluvieuses. Chaque environnement regorge de détails, offrant une immersion soignée. Les sprites, imposants comme dans Paprium, sont fluides et sans ralentissement, même avec de nombreux ennemis à l’écran. Les supers coups explosent en couleurs et effets, rappelant l’arcade pure. On retrouve aussi des clins d’œil, tels que Street Fighter 2 quand un personnage prend feu ou Aliens vs Predator lorsque Clay sort son pistolet. Les boss, massifs, bénéficient d’effets splendides, notamment sur les flammes. L’ensemble respire l’arcade des années 90, soutenu par une bande-son rythmée parfaitement adaptée au genre.
Combo breaker !
Le gameplay de Fallen City Brawl repose d’abord sur les bases classiques du beat them all, avec coups de poing, coups de pied et projections. Cependant, la véritable originalité vient de ses combos avancés qui rappellent directement Street Fighter 2. En effet, il est possible d’enchaîner des attaques techniques et même de réaliser des juggles, à la manière de Tekken, maintenant ainsi vos adversaires en l’air sans qu’ils ne touchent le sol. De plus, ces combos variés permettent de débloquer des trophées Steam allant de 50 à 200 combos. Par ailleurs, chaque série de frappes alimente une jauge qui débloque trois supers attaques spectaculaires. En outre, chaque personnage dispose d’une attaque à distance : Clay et Ricco utilisent leur arme, Iron Jackson lance des cocktails molotov et Natasha projette sa clé à molette-boomerang. Grâce à cette diversité, le soft propose un gameplay dynamique, stratégique et terriblement arcade.
Seul on va plus vite Ensemble on va plus loin
Un des aspects marquants du jeu est sans doute l’ajout de trois types de “super coups” qui enrichissent le gameplay. Tout d’abord, le premier stade déclenche une aura rouge rappelant le Kaiohken de San Goku dans Dragon Ball Z, offrant un boost temporaire aux performances. Ensuite, les deuxième et troisième stades donnent lieu à des attaques massives et spectaculaires propres à chaque personnage. Par exemple, le sergent Clay peut appeler des renforts arrivant en voiture de sport pour arroser la zone à la kalash, tandis que Natasha invoque son loup qui dévore ses ennemis. Ainsi, ces super attaques apportent un vrai souffle arcade, autant visuel que dynamique. Toutefois, au-delà de l’effet impressionnant, leur efficacité reste limitée face aux boss, même au niveau maximum. Par conséquent, on peut regretter une puissance en deçà des super jauges habituelles dans les jeux de combat, ce qui constitue une petite déception.
Un petit tour et puis s’en va…
La durée de vie de Fallen City Brawl s’inscrit clairement dans l’esprit arcade. D’abord, un mode tutoriel guide les débutants en expliquant les combos, ce qui rend la prise en main agréable. Ensuite, sept niveaux variés sont proposés : rues animées, campagne enneigée ou encore salle de sport. Au fil des combats, vous récupérez des losanges colorés pour améliorer vos supers coups ainsi que de l’argent, utilisé uniquement pour gonfler votre score en fin de stage. Toutefois, entre les niveaux, on regrette l’absence de cut-scenes supplémentaires après la belle introduction. Concrètement, il faut environ trente minutes pour finir l’aventure, conclue par une outro courte et un tableau de scoring. De plus, l’argent récolté n’a aucune autre utilité et aucun contenu n’est à débloquer. Malgré ce manque de modernité, le plaisir de jeu reste intact et, pour une première œuvre, le résultat est globalement réussi.