Dans The Edge of Water vous incarnez une jeune fille marquée par une tragédie : la perte de sa famille. Persuadée que ses proches ont été réincarnés en poissons, elle se lance dans une quête à la fois mystique et désespérée : réunir sa famille sous cette nouvelle forme. Son peuple possède une faculté singulière : marcher sur l’eau tel le Christ, mais aussi manier une voile tel Link (le christ de Nintendo), en mode planche à voile ou en mode « sky-surf ».
Le cœur du jeu repose sur l’interaction avec l’environnement pour progresser. Par exemple, un banc de piranhas bloque le passage sous une arche. Pour franchir l’obstacle, il m’a fallu attirer un requin afin qu’ils s’entretuent. Ces mécaniques offrent une dimension stratégique subtile et stimulante.
La build que j’ai pu tester était très courte, mais l’atmosphère marine était remarquablement bien rendue. Le monde océanique fourmillait de vie : bancs de poissons mouvants, végétation aquatique ondulante, le tout enchevêtré dans les ruines majestueuses d’anciennes civilisations oubliées.
Cette proposition d’exploration rappelle par moments certains élans poétiques de The Legend of Zelda: Breath of the Wild. Ce jeu s’annonce comme une véritable expérience d’exploration dans un univers fantastique, truffé de références aux grandes cultures antiques (égyptienne, grecque, etc.) et nourri de mythes universels tels que l’Atlantide ou Mu.
On espère sincèrement que le studio trouvera des financements pour donner vie à cette aventure rafraîchissante.
