Heracles Chariot Racing est le premier jeu de courses de karts à nous arriver sur PSP, dans la gamme Minis. Pardon… de courses de chars ! Car c’est bien de cela dont il s’agit. L’univers emprunté à la mythologie grecque (les 12 travaux d’Hercule) confère au titre une petite touche unique bien sympathique. On y retrouve donc ces bons vieux Héraclès et Poséidon à contrôler, mais aussi du bestiaire un peu plus commun : minotaure, méduse, satyre, etc. Tous présentent des caractéristiques distinctes.
Heracles Chariot Racing fait dans le simple et le direct. Trois modes de jeu sont proposés : Championnat, Course simple et Contre la montre. Il manque l’indispensable mode multi-joueurs, mais Sony ne permet pas encore aux jeux PSP Minis d’en inclure. Le Championnat se décline en trois trophées, qu’il faudra remporter successivement pour pouvoir progresser (bronze, argent et or). Au total, ce sont dix circuits qui sont disponibles, déclinés en cinq environnements graphiques. Vous visiterez donc les écuries d’Augias, le lac Stymphale ou bien encore le Mont Olympe.
Tout en 3D, le titre fait figure, pour l’heure, de l’un des jeux les plus aboutis techniquement dans la gamme de jeux PSP Minis. Il s’agit d’une adaptation en provenance de la PlayStation 2 (le jeu a également été porté sur WiiWare récemment), et cela se voit. Les décors sont riches en détails et défilent à grande vitesse sur l’écran de la PSP. C’est l’un des points forts de Heracles Chariot Racing : le jeu est fluide et procure d’excellentes sensations. Pour le reste, on est en terrain connu. Les armes bonus qu’il est possible de collecter (tonnerre de Zeus, tridents, etc.), vous serviront, employées à bon escient, à faire mordre la poussière à vos adversaires.
Des adversaires particulièrement agressifs, qui ne vous lâcheront pas la grappe facilement et, ce, même en mode Facile. La conduite, très arcade, est plutôt exigeante (utilisant intensive des boutons L et R pour les dérapages contrôlés !). Dans les niveaux de difficulté supérieurs, il n’y a plus de place à l’erreur. Ce niveau de jeu assez relevé tranche un peu avec l’orientation graphique du titre, très cartoon, qui semble viser les jeunes joueurs. Si une course vous pose problème, n’hésitez pas à la refaire plusieurs fois en mode Course simple, pour bien mémoriser les raccourcis. Les musiques, enfin, collent parfaitement à l’action et à l’univers visité. Un petit bémol toutefois concernant les bruitages, très basiques. On aurait aimé, par exemple, un peu plus de voix digitalisées, pour donner plus de vie aux personnages.
