Il y a des moments dans la vie où l’on a une irrésistible envie de vous parler d’un jeu. Dans mon cas c’est Aladdin sur Megadrive. Mais malheureusement, nous sommes sur le site des consoles portables. Et bien que la Nomad soit une Megadrive portable, je ne la possède pas! Alors, je vais me contenter de vous tester aujourd’hui Aladdin sur Game Gear. Petit jeu sorti en 1994, mais qui à minima graphiquement dépote!
Aladdin sur Game Gear n’a strictement aucun rapport avec la version Megadrive. Ce n’est pas David Perry qui fait les animations, et ce n’est pas un vraiment un jeu de plateforme comme son grand frère. Je ne dis pas vraiment, parceque’il essaye le bougre, mais en se vautrant littéralement sur la maniabilité qui sera à peu près votre pire ennemi pendant les 45 minutes de l’aventure. Chose amusante, c’est 45 minutes pour le terminer, mais comprenant bien 25 minutes de cutscenes. Croyez-moi, c’est assez incroyable pour être précisé, parceque’elles sont magnifiques et racontent très bien l’histoire du film à deux ou trois détails près.
Tout commence avec Aladdin Game Gear par une course poursuite, le titre reprend les règles des runners d’aujourd’hui donc il est précurseur. Mais contrairement à son confrère Tom & Jerry the Movie, il n’est pas autant tordu. Par contre l’aspect répétitif et bien présent, dans le premier niveau on évite des tonneaux et les trous, et on garde une bonne distance avec le garde. Dans le deuxième toujours en mode runner on saute par-dessus des trous (encore) et on essaye de monter les escaliers…
Dit comme ça, c’est bizarre, cependant ce deuxième niveau est extraordinaire par sa réalisation technique. Coloré, vivant, et surtout avec un effet sur les scrollings pour simuler la 3D. Ça fait un petit effet sur votre rétine!
Au-delà de ses niveaux, on reprendra au moins pour quelque temps des niveaux dits de plateformes. Mais malheureusement notre Aladdin n’est pas souple, loin de là. Le saut sur place est une misère. Il faut être au pixel près sous la plateforme pour qu’Al s’accroche. Et la croix de la Game Gear ce n’est pas vraiment « souple » pour gérer ce genre d’ânerie. Mais bon, on s’inflige littéralement ça pendant 25 minutes pour venir à bout du titre.
Entre-temps on aura fait une fuite en tapis volant assez difficile (contrairement à tout le reste du jeu). C’est simple, il faut apprendre parcoeur! Puis encore un niveau plateforme labyrintesque ennuyeux. Il s’en suivra un rêve bleu sur tapis en évitant les oiseaux. Puis Jafar s’envole… vous ne l’aviez pas vu venir, moi non plus. Je n’ai pas bien compris la raison de l’existence de ce niveau « runner » dans l’aventure d’Aladdin. En tout cas, vous devrez lui courir après en évitant les pièges qu’il vous tend. Et enfin Jafar en boss avec 1 transformation.
The End!
