Wizardry: Proving Grounds of the Mad Overlord, le test Switch

Wizardry: Proving Grounds of the Mad Overlord est l’un des premiers dungeon crawler de l’histoire des jeux vidéo. Il est d’abord sorti en 1981 sur Apple II (la même année que Ultima I), développé à l’époque par Sir-Tech. Digital Eclipse nous propose une version modernisée de ce classique sur PC en 2023 et désormais sur console en 2024. C’est donc sur Nintendo Switch que nous vous proposons de nous attarder sur ce remake d’un des monuments des jeux vidéo.

Wizardry, un monument

Il s’agit comme on l’a dit d’un dungeon crawler, donc un jeu de rôle d’exploration de souterrains. Évidemment vous vous doutez bien que le jeu a été entièrement recarrossé. Le rendu est plutôt agréable. Les fonds des scènes des combats ont une certaine profondeur et sont différents selon les niveaux. Les ennemis sont assez variés et sont joliment modélisés (101 au total) et agrémentés de petites animations. Seul bémol, certains dessins affichés durant les temps de chargement sont de qualités variables.

Chose appréciable pour les amoureux d’histoire du jeu vidéo, on peut intégrer le rendu du jeu original de l’Apple II. Ou bien en petite fenêtre ou bien lui donne une taille qui prend les 2/3 de l’écran. Petit regret, on ne peut pas y jouer complètement, mais toujours en surcouche du remake ce qui n’est pas très lisible. Par contre, il y a moyen de feinter : dans les options on peut assombrir le rendu de la nouvelle mouture et en choisissant de paramétré le jeu d’origine avec la fenêtre la plus grande et le rendu le plus brillant, vous avez presque la sensation d’époque (avec la maniabilité moderne).

Wizardry, un RPG à l’ancienne; « Avant, c’était autre chose… »

Et pour cause, puisque comme on l’a dit Wizardry: Proving Grounds of the Mad Overlord date de 1981. De base le jeu est extrêmement dur. Il n’existait pas de carte (à vous de la retranscrire a la main). En sus la difficulté des combats est vraiment punitive, surtout dans les premières heures. Point culminant, vous pouvez perdre votre équipe de combattants. S’ils meurent tous dans les souterrains, vous devez envoyer une deuxième équipe de secours pour les récupérer. Enfin, ça, c’est en théorie, car en ce qui me concerne il m’a été impossible de retrouver mon premier groupe…

Wizardry 1 avec quelques refontes

Heureusement Digital Eclipse a non seulement refait les graphismes, mais il l’a aussi complété les mécaniques du jeu de base par un grand nombre d’options qui vous facilité la vie et augmente l’expérience de jeu. Là aussi, tout a été pensé pour vous donner le choix. Vous pouvez garder l’expérience de jeu à l’ancienne, mais vous pouvez également choisir un grand nombre de modifications et d’améliorations que je trouve à titre personnel particulièrement bienvenu:

Certaines s’inspirent directement des différentes versions de Wizardry, notamment sur NES.
Ainsi les ninjas et les voleurs pouvaient se cacher lors de leur tour et effectuer des attaques en embuscade pendant le combat suivant.
Il vous est également proposé une nouvelle disposition des niveaux des niveaux 6, 7 et 8. etc.

Une mini carte peut être affichée dans le jeu. Pour avoir une carte grand format des parties du niveau du donjon que vous avez explorés, il vous faudra le sort adéquat.
Même chose pour votre équipe morte dans les donjons, vous avez le choix de les récupérer n’importe quand.
Vous pouvez aussi vous épargner le challenge caché originel où plus vous traînez à un étage, plus les risques de pillages du groupe par les monstres errants deviennent importants…

L’exploration, le sel de Wizardry

‍On pourrait se demander, en fin de compte, quel est l’intérêt de ce type de proposition. Il suffit de quelques heures pour comprendre le challenge de Wizardry: Proving Grounds of the Mad Overlord, avec une exploration particulièrement ardue autant que bien pensée. Car tout est là pour vous faire gamberger. Les niveaux ne sont pas interminables, mais ils se décomposent en une multitude de petits challenges : porte cachée, couloir sombre, chausse-trappe, clé à découvrir pour ouvrir certaines portes, transformation de certaines zones qui rend la carte inexploitable…

Wizardry, Le prix du rétro

Le seul point négatif sur cette offre est peut-être son prix. En effet, 30€ pour un remake même de qualité en format numérique est tout de même un peu salés. C’est d’autant plus vrai que contrairement à ses habitudes, Digital Eclipse nous livre ici Wizardry: Proving Grounds of the Mad Overlord sans accompagnement historique. De plus, aucun élément de l’œuvre originale (en plus du jeu évidemment), n’est présent, ni scan de manuels, de la jaquette ou de publicités. Au vu du prix encore une fois, on aurait espéré un peu plus…


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Il devrait y avoir une conclusion ici... bizarre

Wizardry: Proving Grounds of the Mad Overlord

👍Plaisant👍 !

Mis à disposition par l’éditeur : Non

Pas d'anecdote

Trailer de Wizardry: Proving Grounds of the Mad Overlord

Images de Wizardry: Proving Grounds of the Mad Overlord