Jadis, j’ai pu connaitre Virtua Racing, en arcade un peu, sur Megadrive beaucoup. Le titre lors de son adaptation avait été associé à une puce supplémentaire dans la cartouche pour les calculs 3D. Augmentant quasiment de 100% le prix du jeu : 600 francs au lieu de 300-400 francs, pas neutre pour le portefeuille d’un adolescent. J’ai donc passé beaucoup de temps sur Virtual Racing. SEGA AGES Virtua Racing, c’est la version arcade du titre. Plus beau et plus net que la version que je possédais (et possède encore en faite en Jap – 60hz rien que ça!). Cependant comme ma version, c’est Virtua Racing c’est surtout une difficulté affolante, un timing très serré et un nombre de circuits rachitique.
C’est donc avec le coeur serré qu’on achète cette version en connaissant les défauts. Et ça ne loupe pas, aujourd’hui SEGA AGES Virtua Racing est daté, on a l’impression que les voitures flottent sur la piste, les collisions sont aléatoires et la difficulté décourageante. Après quelques tours de piste on le désinstalle et ce n’est pas le multijoueurs en ligne ou local qui sauve, le premier est vide, le second est illisible dès 4 joueurs, et on peut aller jusqu’à 8… n’importe quoi.
Ce qui me déçoit le plus, c’est le choix de la version proposée, quand on sait que Virtua Racing 32X était plus coloré et qu’il proposait plus de contenu. On comprend qu’encore une fois, SEGA AGES a voulu faire de l’argent facile sur la nostalgie.