Titus a connu quelques heures de gloire dans le passé avec l’excellente série de courses de voitures des Crazy Cars sur ordinateurs et consoles. Aujourd’hui, lorsqu’on joue à Roadsters, on est en droit de se demander où sont passés ces talentueux programmeurs. Car ce jeu, sans mauvais jeu de mots, ne tient vraiment pas la route !
Le nombre de couleurs affichées simultanément à l’écran ne doit pas dépasser, à vue d’œil, le nombre de 10. Pourtant, la Game Boy Color est capable d’afficher aisément jusqu’à 56 couleurs ! La console à été magistralement sous-exploitée sur le plan technique et l’intérêt est, lui aussi, proche de zéro. Vraiment, la qualité générale se rapproche de l’amateurisme. Au démarrage de la console, un pauvre menu s’affiche : New Game et Password. Pas d’options, pas de menus supplémentaires pour rompre la monotonie qui se dégage du jeu.
Quatre concurrents partagent la ligne de départ et l’on suit la course en vue aérienne, le tout en 2D bien entendu. Les circuits sont de tailles variables et la difficulté est bien dosée. Malheureusement, les sensations d’accélération sont inexistantes. Paradoxalement, la piste est jonchée de bonus divers (clé de réparation, nouvelles suspensions, roue de secours) dont les effets ne sont même pas visibles, il faut quand même le faire !